La rupture
Datte: 12/08/2025,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
rupture,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... fin de semaine, vers seize heures. Je me suis douchée, mais, avant que l’eau ne dissolve les traces de mes plaisirs, j’avoue m’être caressée, insérant profondément mes doigts dans mes muqueuses encore grasses de fluides pour les lubrifier, avant de les laisser s’occuper de mon clitoris impatient. L’orgasme est arrivé très vite et la jouissance m’a apaisée, rendant mon esprit disponible pour la suite de l’après-midi.
Voulant impérativement capter l’attention de mon mari, voire le choquer, je me suis habillée presque comme une prostituée. J’ai ressorti de mes armoires une courte jupe en cuir noir, un peu étroite désormais et qui moulait mes rondeurs avec vulgarité, parfait ! Une paire de bas autofixants à motifs, dont la lisère inférieure effleurait quasiment l’ourlet de la jupe a complété ce tableau osé, rehaussé par un chemisier de satin, lui aussi un peu étriqué(il avait dû rétrécir avec les années… !) que je n’ai pas pu boutonner entièrement, tant mieux, car sans soutien-gorge il comprimait mes seins et les propulsait en avant dans un décolleté des plus provocants. Rouge à lèvres pétant, grosses boucles d’oreilles, talons hauts, quand j’ai osé me regarder dans le miroir j’ai eu la conviction que rue Saint-Denis, je n’aurais pas déparé.
Pour finaliser le décor, j’ai posé deux valises au milieu de la cuisine. Et j’ai attendu.
La porte d’entrée a claqué, pas dans l’escalier, et Roland est apparu à la porte de la cuisine. J’étais debout, négligemment appuyée contre un ...
... meuble, un verre de vin à la main.
— Wouaouh ! Tu es diablement sexy, ma chérie, aujourd’hui. On fête quelque chose de spécial ?
— Non, mais je constate avec plaisir que tu me regardes de nouveau. Il est juste dommage que pour cela, je doive me fringuer comme une pute. Tu aimes, ce style « salope de boulevard » ? Même chez ta femme ?
J’ai lu l’inquiétude dans le regard de mon mari, peu habitué à ce que je sois aussi salace et aussi directe.
— Mais, ma chérie, de quoi parles-tu ? Je te complimente sur ta tenue, et toi tu m’agresses avec des sornettes. Qu’est-ce qui ne va pas, mon amour ?
— Roland, il y a des années que tu ne me regardes plus, des années que je fais des efforts pour rester un tant soit peu coquette, je n’ose dire séduisante, en choisissant mes robes avec soin, en faisant du sport, mais je suis devenue totalement transparente à tes yeux. Tu crois qu’une femme prend comme un compliment de n’attirer le regard de son mari que si elle est loquée comme une gagneuse ? Elle se fringue aussi comme une pute, la petite salope que tu viens baiser ici dès que j’ai le dos tourné ? C’est ça qui te plaît ? Tu aurais dû m’en parler,mon chéri, je lui aurais demandé conseil !
— Mais ma chérie, explique-moi, je ne comprends rien à ce que tu me racontes, qu’est-ce que c’est que ce délire ? Et puis ces valises, c’est quoi ? Tu pars en vacances ? Tu ne m’as rien dit pourtant, d’habitude tu…
— … Ta gueule, Roland ! Ne te fais pas plus faux cul que tu ne l’es, et surtout, ...