1. La patricienne scandaleuse et la princesse débauchée


    Datte: 07/08/2025, Catégories: fh, fhhh, extracon, nympho, Voyeur / Exhib / Nudisme Partouze / Groupe nonéro, portrait, historique, historiqu, Auteur: OlgaT, Source: Revebebe

    ... est jeune et qu’elle profite de la vie.
    
    On raconte qu’elle vint un jour voir son père dans une robe un peu trop osée. Auguste ne fit aucune remarque. Le lendemain, elle changea de style de toilette et embrassa son père, tout content, avec une apparente gravité. Mais lui qui, la veille, avait dissimulé son mécontentement, ne réussit pas à cacher sa joie et dit :
    
    Julie a le sens de la répartie :
    
    À ceux qui s’étonnent que tous ses enfants ressemblent à Agrippa, la jeune femme réplique :
    
    ***
    
    À la mort d’Agrippa, en 12 avant notre ère, Julie est veuve pour la seconde fois. Ayant rempli son rôle, qui était de donner des héritiers à son père, Julie pourrait enfin mener la vie libre qu’elle désire tant, ou bien convoler une troisième fois avec un élu de son choix. Or Auguste estime que ses héritiers, ses petits-fils Caius et Lucius, sont encore bien jeunes, et qu’un mari trop ambitieux risquerait de rompre l’équilibre de la succession qu’il a programmée. Il va donc trouver pour Julie un troisième mari, qui sera aussi de son choix, comme les deux premiers, et c’est là que son épouse Livie va entrer en scène. Ayant toujours exercé une forte influence sur Auguste, elle pousse en avant Tibère, le fils issu de son premier mariage.
    
    Tibère est dévasté, car obligé de divorcer de son épouse Vipsania, qu’il adorait. Bien qu’il ait été élevé avec Julie depuis sa plus tendre enfance, il ne l’aime pas et Julie ne l’apprécie guère non plus. Tibère aime les femmes douces et ...
    ... effacées. Tout le contraire de Julie, avec son comportement excentrique. L’attitude de Julie, entourée de ses nombreux amants, contraste avec le caractère particulièrement réservé de Tibère. Les deux époux ne font rien pour cacher leur mésentente et leur antagonisme. Dès l’an – 7 av. J.-C., ils vivent pratiquement séparés.
    
    Julie, qui vient d’atteindre la trentaine, profite de sa beauté pour multiplier les intrigues amoureuses et s’épuiser dans des fêtes toujours plus somptueuses. Le lieu de prédilection de Julie pour ses plaisirs est la station balnéaire de Baïes, la Saint-Tropez des Romains, dans le golfe de Naples. À Baïes se retrouve toute la jeunesse dorée, riche et libertine de Rome, et où elle ne va pas rater les occasions de collectionner les amants. Baïes est un lieu de débauche qui a mauvaise réputation, mais c’est aussi un endroit où l’on cultive les lettres et la poésie.
    
    Julie affiche des mœurs plus que libres dans une société évidemment faite pour les hommes, mais elle affirme que les femmes ont aussi des droits, dont celui d’être libres de leur corps. Elle s’oppose, hors de toute hypocrisie, à une austérité qui n’est que de façade. Elle ne soumet pas à la volonté des hommes haut placés, y compris son père.
    
    Auguste commence à entendre les ragots que l’on colporte sur la conduite de sa fille : ses toilettes extravagantes, ses dépenses inouïes et sa vie de plaisirs ininterrompus. Dans un premier temps, il préfère nier l’évidence : pour lui, Julie possède un ...
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