La patricienne scandaleuse et la princesse débauchée
Datte: 07/08/2025,
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Auteur: OlgaT, Source: Revebebe
Après la Grèce et la mythique Cléopâtre, la Rome antique, à travers le parcours de femmes emblématiques, nécessitait deux chapitres dans cette série consacrée à ces « femmes libres », dont la conduite reste un objet de scandale à travers les siècles.
L’apogée de Rome correspond, dans les milieux privilégiés, à une période d’émancipation que la femme ne retrouvera pas avant longtemps. Ce chapitre raconte le parcours d’une patricienne, Clodia Metelli, et d’une princesse, Julie, fille d’Auguste. Moins célèbres que Cléopâtre ou Messaline, elles n’en ont pas moins poussé très loin la liberté de leurs mœurs, suscitant opprobre et scandales.
Ces femmes ont revendiqué leur liberté et leur droit au plaisir dans une société romaine patriarcale : le« pater familias » avait tout pouvoir sur l’ensemble de sa descendance, patrimoine compris. En se mariant, les filles passaient sous une autre autorité masculine, celle de leur époux. En raison de l’accent mis sur la famille, la sexualité féminine est, à Rome, à la base de l’ordre social. Les Romaines se doivent d’avoir une sexualité uniquement dans le cadre du mariage. Les filles se mariant pour la première fois se doivent d’être vierges.
L’adultère de la femme n’est pas accepté. L’inflexible Caton le Censeur, qui vécut au 3e siècle avant notre ère, affirme qu’un mari a un droit de mort sur sa femme s’il la trouve en train de le tromper. Ce « droit » barbare existait bien, mais c’était plus une coutume privée, tombée en désuétude, ...
... qu’un droit légal.
L’expansion territoriale de Rome vers l’Orient hellénistique va changer peu à peu la situation des femmes et bouleverser les mœurs. Sous la République, la femme était strictement soumise à l’autorité de son « seigneur et maître ». Sous l’Empire, elle l’égale, elle le concurrence, quand elle ne le domine pas. Elle était placée sous le régime de la communauté des biens ; elle vit à peu près sous celui de leur complète séparation. La femme romaine sous l’Empire est financièrement indépendante et jouit dans le mariage des mêmes droits que l’homme.
Elle s’enorgueillissait de sa fécondité, et elle la redoute. Elle était fidèle, elle est devenue volage. Les divorces étaient rares, ils se succèdent à un rythme si rapide qu’y recourir avec cette désinvolture c’était vraiment, comme dit, au 1er siècle, le poète Martial, « pratiquer l’adultère légal ». Pour divorcer, il suffit désormais que l’un des époux le fasse savoir devant témoins : l’union est aussitôt dissoute.
Des empereurs vont tenter de freiner cette évolution. Auguste en particulier édicte des lois qui font de l’adultère un délit. Le mari trompé doit réclamer un procès. S’il ne le fait pas, c’est le père de sa femme qui peut intenter une action, puis, passé un certain délai, n’importe quel citoyen romain et donc l’empereur. Auguste exige que l’épouse adultère soit répudiée, perde la moitié de sa dot, un tiers de ses biens et se voit condamnée à la relégation. La loi interdit à toute femme convaincue ...