1. Quand résonne le bourdon


    Datte: 31/07/2019, Catégories: fh, hdomine, historique, policier, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... vannier semble indifférent à cette agitation. Devant sa maison blottie contre le premier mur d’enceinte, en face des badauds rassemblés, l’homme entrecroise avec dextérité les brins d’osier détrempés. Apparemment concentré sur son ouvrage, l’artisan tresse avec ardeur, mais n’en jette pas moins des coups d’œil rapides aux badauds et à la petite ravaudeuse, sa voisine.
    
    Des aboiements furieux suivis d’une cavalcade troublent à cet instant le sourd brouhaha de la cour dîmière. Un chat galeux zigzague entre les groupes de manants, poursuivi par un chien furieux, effrayant maintes dames. Sautant sur le lierre du rempart, le greffier malin escalade la paroi et disparaît prestement. Le chien continue d’aboyer quelques instants, puis dépité, fait demi-tour tranquillement pour rejoindre son antre au fond de la cour. Le calme revenu, les messes basses reprennent, certains manants passant de groupe en groupe pour colporter les ragots. La rumeur recommence à courir…
    
    Distrait un instant par cet intermède bruyant, l’homme ferme les yeux pour mieux rassembler ses souvenirs.
    
    Arbogast avait bien vu l’étonnement amusé de la jeune fille à l’indécente demande du Comte. Sylvette s’était assise sur le bord de la paillasse avant de s’allonger, les jambes hors de la couche. Ses mains s’étaient mises à courir sur la peau ambrée, à papillonner autour des pommes reinettes avant de les pétrir, longuement, savamment, à en faire dresser les pointes étrécies vers les cieux. Puis les doigts ...
    ... légers étaient partis vers le ventre doré, les deux mains s’étaient jointes pour se fondre entre les cuisses encore serrées. Lesquelles s’étaient alors ouvertes, écartelées, et les doigts s’étaient animés sur la fente, glissant de haut en bas et de bas en haut avec une exaspérante lenteur. Comme une fleur se déploie au soleil du matin, la petite fente s’était ouverte, dévoilant les replis d’une corolle rosée et juteuse. Derrière sa cloison, Arbogast avait dû serrer les doigts fortement sur son gland pour ne pas perdre le contrôle de son plaisir; et il n’était pas le seul : le Comte paraissait lui aussi avoir bien du mal à se contenir.La petite s’enfourna alors deux doigts dans la grotte et commença à gémir de bonheur, ses doigts entraient et sortaient de plus en plus rapidement, nerveusement, de son sexe béant. Sylvette s’agitait, ahanait, soupirait de plaisir et d’envie. Le Comte ne fut pas long à capituler, laissant son plaisir exploser, son foutre éclaboussant le ventre de la jeune fille qui se cambrait, se tordait sous l’effet de son plaisir montant. Son corps ondulait doucement comme les blés sous le vent chaud de l’été. Passant sa dextre sous ses fesses relevées, Sylvette avait glissé trois doigts de cette main dans sa grotte alors que son index gauche et son pouce s’étaient glissés dans le haut de sa fente pour exciter son bouton.Les mouvements s’étaient accélérés, à l’unisson de ceux d’Arbogast sur sa queue tendue. Puis, brutalement, les mouvements avaient cessé, Sylvette ...
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