1. Maya à KaliPuri


    Datte: 29/07/2025, Catégories: bizarre, voyage, fdomine, Humour aventure, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... six heures de baignade.
    
    Je reprends la navigation. Avec toute cette agitation, je ne ressens plus la fatigue et je suis prête à enfiler les milles marins. Je peux enfin déguster le café qui me tient en haleine et ainsi ne plus sombrer aux pelletées du marchand de sable. En fin d’après-midi, après trois cafetières, le port de Mangalore est en vue. Dans cette partie de l’Inde, les autorités portuaires sont inexistantes, je peux donc accoster sans aucun souci de papiers, de droit, de toute paperasse.
    
    Je vends le Sagar pour une bouchée de pain et trouve un hôtel où enfin, je pourrai me reposer. Mangalore n’est pas l’endroit le plus touristique de l’Inde, mais je fais toutefois la rencontre d’un couple français venu pour évangéliser tous les mécréants.
    
    Je m’étais refusé à mon mentor sous prétexte que je n’avais pas le temps, mais de détourner du droit chemin des culs bénis est un tel ravissement, que je ne peux réprimer cette envie. Je passe la nuit sous leur drap et y mets du mien pour les confondre dans le péché. Force est de constater que je suis une salope qui s’y connaît dans cet art.
    
    Tout y passe, le monsieur s’avère un élève avide, désireux d’en apprendre encore et Madame, une talentueuse soumise qui, en bonne gourgandine, dépasse mes espérances en matière de lubricité dans les jeux.
    
    Une nuit à entendre des « Oh Seigneur Marie Joseph ! » en saccade et oui, Dieu est amour…
    
    Ce matin, je quitte leur chambre, heureuse et amusée de les voir culpabiliser et ...
    ... chercher l’absolution du seigneur.Pécheurs, comment pourrez-vous prêcher la divine parole auprès des brebis égarées alors que vous vous vautrez dans la luxure et le stupre ?
    
    Je suis contente de moi, je viens de remettre à plus tard l’invasion de la bonne parole à Mangalore.
    
    Après un véritable repos, je prépare tout mon nécessaire pour le voyage, trouve et achète dans une petite échoppe très typique ce qu’il me manque, étudie les nombreuses cartes que j’ai en ma possession. Je loue une jeep et avale les kilomètres avant de pénétrer l’Inde profonde. Derniers kilomètres avant d’atteindre mon dernier relais, la frénétique Bangalore se dévoile dans toute sa majesté et sa splendeur.
    
    Au crépuscule, le palais aux briques blanches, qui dans la lueur déclinante s’habille d’or, se reflète sur le lac qui s’étend entre ma personne et la magnificence, le fabuleux, l’émerveillement de son architecture.
    
    Au milieu de paons orgueilleux, leur faisant concurrence, un petit rondouillard en kurta coloré de paillettes, autour duquel deux hommes, carnets en main, se penchent afin d’entendre les mots qu’il prononce lascivement, parade dans les couloirs de sa demeure. Un serviteur Pachtoune, habillé traditionnellement : large ceinture et turban, tient derrière le maharadja de Bangalore, un parasol enluminé.
    
    Devant ce beau petit monde, se trouvent des musiciens – tambour fracassant, flûte stridente et sitars entêtants – accompagnés de trois chanteurs/danseurs Hijras (des femmes nées ...
«12...456...25»