Marguerite et le livreur
Datte: 31/07/2019,
Catégories:
fh,
frousses,
soubrette,
pénétratio,
fsodo,
fouetfesse,
Humour
Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe
... bien ramenée aux années du couvent que sans réfléchir tu laisses machinalement échapper la vieille formule « Je suis une vilaine, je l’ai bien mérité. ».
Un énorme éclat de rire te répond. Le livreur te lâche si brusquement que tu manques tomber à terre. Quand tu te redresses, le rouge aux joues, les fesses quand même un peu cuisantes, c’est pour rencontrer son visage hilare. Du coup la contagion te prend et tu es gagnée à ton tour par le fou-rire. Quand vous finissez par retrouver votre sérieux, ton aimable tortionnaire remplit les deux verres récusés tout à l’heure, t’en tend un et le choque du sien en disant :
— Toi, la rouquine, t’es une sacrée marante. À la tienne !
Tu vides le verre d’un trait et (après tout n’es-tu pas Louison ?) te hausses pour lui claquer un baiser de remerciement sur les deux joues.
— Un pour le père, un pour la mère.
Tu as bien entendu droit à la récompense de la fille, ce qui n’a rien pour te déplaire. Le baiser dure, tu découvres les subtilités du duel des langues et n’as envie de rien d’autre. Tu es si bien dans ces bras musclés que cela suffit pour l’instant à ton bonheur. Mais le nommé Dédé a de la suite dans les idées. Il abandonne ta bouche, joue un peu avec tes seins en passant une main à travers la blouse (cette caresse aussi est si délicieusement troublante que tu n’as plus du tout envie de l’en empêcher), et te souffle à l’oreille :
— Allez la belle, si t’en veux plus, sois mignonne, fais-moi une petite ...
... turlute.
Turlute ? Ça te dit quelque chose. Ah oui, la comptine enfantine. Tu chantonnes :
— Turlututu, chapeau pointu.
— C’est ça, dit le grand gars, goguenard.
Il te prend gentiment le bras et te mène jusqu’à un des escabeaux ou il s’assied sans te lâcher. Tu tentes de te dégager mais deux mains s’abattent sur tes épaules et pèsent sur elles. Tu as beau lui demander de cesser, il appuie tant que tu te vois obligée de t’agenouiller devant lui. Quel jeu idiot ! Qui se complique quand il fouille dans sa braguette pour en ressortir un sexe qui, s’il est moins glorieux que tout à l’heure, a néanmoins gardé de bonnes dimensions. Il prononce en rigolant :
— Turlututu, chapeau pointu, à toi ma belle.
Et comme tu n’y comprends toujours rien, il empoigne ta nuque et ploie ta tête vers son ventre. Le gland tiède et humide vient te toucher au menton. Tu as un mouvement réflexe de recul mais avec un grognement d’agacement Dédé te ramène la tête en avant ; c’est maintenant ton nez qui est frappé.
— Merde alors, il faut faire tout le boulot, t’as quand même pas été élevée chez les bonnes sœurs ! râle-t-il en pointant son dard vers ta bouche.
Tu n’imagines toujours pas ce qu’il attend de toi et la maintiens étroitement fermée. Comme il insiste tu crois atteindre au comble de l’audace en gratifiant la tige d’un baiser du bout des lèvres. Pouah, c’est encore poisseux de tout à l’heure et ça sent fort. Tu as un tel sursaut de dégoût que ton cou échappe à la main qui le maintenait et que ...