1. Souvenirs d'Égarements


    Datte: 30/06/2025, Catégories: fh, hh, jeunes, copains, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, fsodo, exercice, confession, Auteur: Marcfauwel, Source: Revebebe

    ... manœuvre ne passa pas inaperçue et il me somma de me retourner, ce que je fis. « Ça nous ferait du bien d’être tout le temps nus à la maison, qu’en penses-tu ? », me dit-il en me montrant, d’un mouvement de tête, que j’avais toutes les raisons du monde d’en être d’accord. Je le regardai en souriant, gêné. Est-ce que la vision intégrale et quotidienne de nos corps de jeunes hommes pourrait compenser un tant soit peu nos fantasmes jusqu’alors irréalisables à l’égard du sexe opposé ? pensai-je. Qui sait ! Didier avait une jolie paire de fesses charnues et lisses, une queue toujours prête à la besogne et ce goût inlassable de l’érotisme. De mon côté je pouvais me vanter d’avoir un corps plus musclé, taillé par la pratique du sport. Je me dis que ça vaudrait le coup d’essayer. J’acquiescé, donc, et Didier, qui était déjà torse nu, se débarrassa sur-le-champ de son bermuda et du reste. Une fois baigné et rafraichi, je sortis de la douche pour lui faire place. En le croisant, il me passa sa canette inachevée et je quittai la cuisine une main aux fesses pendant que le son de la forte claque qu’il m’appliqua retentissait encore dans la pièce recouverte d’azulejos, mélangé à son puissant rire.
    
    Lorsque nous étions tous les deux à la maison, nos journées se passaient au gré d’une activité laborieuse et très routinière. La plupart du temps, nous étions assis à la petite table carrée de la pièce principale, aux prises avec le calcul différentiel et intégral, la résistance des ...
    ... matériaux, l’électricité ou la géométrie analytique. Nos moments d’interruption étaient dictés normalement par la faim, mais aussi par la fatigue qui se manifestait sous forme de sommeil ou de perte de concentration. Alors nous nous écroulions dans le lit pendant de longues minutes ou bien nous nous penchions à la fenêtre pour contempler la maille d’épines quadrangulaires qui émergeaient de la peau urbaine pour s’étendre à perte de vue sous nos yeux. Ou encore, nous regardions la télé, si cela ne dérangeait pas l’autre. Le fait de nous être littéralement mis à nu avait contribué à rééquilibrer un peu nos pulsions érotiques, car se sentir à l’aise en présence du corps nu d’un autre impliquait la neutralisation d’une hypocrisie qui est constante lorsque le corps est caché sous les vêtements. Si par hasard un moment d’excitation venait agiter l’esprit de l’un ou de l’autre, nous l’avouions tout de suite et cela nous faisait simplement rire ou bien nous amenait à nous procurer rapidement ce plaisir mutuel si commode qui nous apaisait en cinq minutes et rétablissait l’équilibre et la concentration. Très vite, le comique de ces situations nous amusait et nous détendait à un point tel que nous ne ressentions plus la moindre gêne.
    
    En guise de lits, nous dormions dans ce que l’on appelle au Brésil « lit marquise », soit un canapé sous lequel se trouve un matelas dans une caisse équipée de roulettes de façon à pouvoir être glissée dehors au besoin. Nous nous y relayions démocratiquement, car ...
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