1. Souvenirs d'Égarements


    Datte: 30/06/2025, Catégories: fh, hh, jeunes, copains, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, fsodo, exercice, confession, Auteur: Marcfauwel, Source: Revebebe

    ... grosse stalactite laiteuse qui lui pendait du menton pour l’avaler en grimaçant. Il se leva, trempé, le membre ballant, pour se diriger à la salle de bain.
    
    La découverte que nous pouvions soulager mutuellement quelques-uns de nos besoins les plus pressants fut précieuse pour les deux colocataires solitaires que nous étions toujours après cinq mois dans l’immense et chaotique Rio. Les cours à l’université se déroulaient ardument pour nous, mais nous arrivions tant bien que mal à nous débrouiller pour réussir nos travaux pratiques. Du lundi au jeudi, nous gérions nos pulsions plus facilement en solo, mais les vendredis étaient plus éprouvants, car nous étions bien conscients d’être les seuls à rester à la maison pendant que la Cidade maravilhosa, la Ville merveilleuse était en pleine effervescence. Les quelques invitations qui nous étaient faites n’avaient pas encore pu nous persuader à vaincre nos barrières de petits provinciaux. Nous craignons d’être ridiculisés par les collègues encore mal connus ou, pire encore, par les filles ! Nous nous limitions donc à aller ensemble aux plages de la Zona Sul – Copacabana, Ipanema et Leblon – pendant la journée, quitte à rentrer chez nous dans un état d’excitation excessif par la vue de toutes ces femmes aux corps parfaits qui se bronzaient à moitié nues sur le sable brûlant ou qui se trémoussaient aux accords du samba, du funk ou du hip-hop.
    
    Oui, je me souviens que c’était encore une fois un vendredi soir. Nous étions rentrés ...
    ... d’une longue matinée passée à la plage suivie d’un déjeuner chez Lamas, un restaurant très ancien et traditionnel, surtout pas trop cher, situé au quartier Flamengo. Il faisait beau, l’air pendant le weekend était toujours plus propre et le ciel était d’un bleu profond. Nous rentrâmes vers six heures et, comme d’habitude, ne prévoyions pas de ressortir. Je traversai la petite cuisine carrée qui donnait accès à la salle de bain dotée de douche, cuvette et lavabo. Nous avions pris l’habitude de laisser la porte ouverte pour bavarder pendant le bain. Didier était venu siroter à la cuisine le contenu de la canette de Coca-Cola qu’il avait achetée en rentrant. Nous reprîmes bien sûr le seul sujet de conversation susceptible d’abréger notre long retour en bus : les femmes à la plage. S’il était vrai que les filles de chez nous portaient le même genre de maillots de bain à la piscine, le simple fait que ce n’étaient pas des Cariocas, des natives de Rio, et que le décor n’était pas celui des plages de la Zona Sul changeait complètement la donne. À nos yeux, le corps et notamment les fesses et les seins, oui, le délicieux corps des filles gagnait à Rio une forme et un teint que nulle fille de province n’était en mesure d’afficher, que ce fût au prix de dix ans d’une persévérante fréquentation du club local. La conversation allait bon train et, comme j’en ressentais les effets sous la douche, je me tournai de façon à éviter d’offrir à Didier le vain spectacle d’une érection. Hélas ! ma ...
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