1. Souvenirs d'Égarements


    Datte: 30/06/2025, Catégories: fh, hh, jeunes, copains, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, fsodo, exercice, confession, Auteur: Marcfauwel, Source: Revebebe

    ... le confort en bas et en haut n’était pas le même. De ma part, je trouvais agréablement excitant lorsque c’était au tour de Didier de prendre le lit du bas, car je pouvais scruter à ma guise son corps abandonné au sommeil avant de m’endormir moi-même, et ces moments d’une observation jusqu’alors innocente me donnaient matière à réflexion. Lors d’éventuels courts réveils nocturnes, je le retrouvais chaque fois dans une position nouvelle, parfois très sensuelle, voire érotique, et souvent, réveillé avant lui, je le surprenais tenant involontairement dans une main son érection matinale. Je pense qu’il ne l’a jamais su. Au fur et à mesure que nous nous habituions à la nudité commune et à nous procurer le plaisir mutuel dont j’ai déjà rendu compte plus haut, les nuits passées sur ces lits échelonnés devenaient pour moi l’occasion d’un nouveau genre de satisfaction. Je ne me voyais pas du tout comme un homosexuel, mais il était indéniable que notre intimité nous avait placés en position d’exception dans le classement des humains selon la sexualité. Devions-nous désormais nous reconnaître comme appartenant à la catégorie des bisexuels ? Il ne faisait aucun doute qu’étant donné les circonstances, ce que j’éprouvais en regardant les cuisses et les fesses de mon ami était à peu près comparable à ce que je ressentais en regardant celles des filles à la plage, et cela me faisait réfléchir non seulement aux limites de la solitude et du manque, mais aussi à la vraie nature de la sexualité ...
    ... humaine. Nous nous étions tournés l’un vers l’autre parce que ni l’un ni l’autre n’avait été capable, en six mois, d’entamer un quelconque rapport d’amitié à Rio, et moins encore avec des filles. C’était devenu commode d’assouvir entre nous nos besoins, mais jusqu’où cela pourrait aller ? Après un certain temps, je ne me cachais plus que le plaisir que je tirais de nos petits jeux manuels me soulageait et détendait. Il n’en reste pas moins que la seule pensée de la fellation entre hommes m’avait toujours répugné ! Encore que la pénétration me parût esthétiquement plus acceptable, qui de nous deux ferait quoi et dans quel ordre ? En resterions-nous donc aux exercices masturbatoires des vendredis soir ou irions-nous plus loin ? Telles étaient mes réflexions, notamment les nuits des vendredis et samedis, lorsque j’allais me coucher après un bain dont le sens implicite ne pouvait être autre, je le pense aujourd’hui, que celui d’une purification.
    
    Aux montagnards que nous étions, les températures de Rio paraissaient toujours trop élevées, peu importe la saison. Nous étions arrivés en été et six ou sept mois plus tard, en plein hiver, notre habitude d’être nus à la maison ne nous causait le moindre inconfort. Au contraire, il nous arrivait même de dormir à même le carrelage de la cuisine pour échapper au contact étouffant du matelas. Nul doute aussi que la chaleur s’était vite substituée à nos besoins intimes en tant que prétexte à cette nudité communautaire dans un espace aussi ...
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