Ménage à trois sous conditions - Histoires de Sexe

Ménage à trois sous conditions

... moche que ce serait pareil : tu me l’imposes, chez nous ! Tu réalises ? Pourquoi fais-tu cela ? Je ne veux pas te vexer, ma chérie, mais nous avons cinquante-trois ans tous les deux, et tu te comportes comme si tu en avais la moitié.
— Franck, je vais être franche, Cathy m’a fait découvrir le vrai plaisir sexuel après des années de routine, et ça c’est fort, très fort, on ne peut plus revenir en arrière après avoir été initiée par une si sublime amante. Oui, en ce moment j’ai besoin et envie de sexe, tout le temps, et je ne veux pas y renoncer, car comme tu me l’as délicatement rappelé, une femme de mon âge ne peut espérer séduire encore bien longtemps. D’ordinaire ce sont les mecs qui prennent de jeunes maîtresses, mais la société a évolué et nous, femmes, avons aussi le droit de revendiquer de prendre du plaisir là où en a envie. Le règne de la bite toute-puissante, c’est fini, mon beau mâle, alors j’en profite et toi aussi indirectement, je te fais partager des plaisirs que tu ignorais. Cathy le sait, mais ne s’en formalise pas, féministe assumée et libre de tout engagement, elle sait très bien que je ne vais pas divorcer pour vivre avec elle.
— Donc tu sais déjà que tôt ou tard, elle va te plaquer, pour une qui la broutera mieux que toi ?
— Dis comme ça, ce n’est guère élégant, mais oui, c’est ce que je crois.
— Alors il me reste à attendre qu’elle rencontre une autre collègue à initier pour que tu te viennes, éplorée, te faire consoler chez ton cocu de mari ?
— ...

... Quoi qu’il arrive, Franck, je ne te demanderai rien, et surtout pas de me consoler de quoi que ce soit. J’assumerai mes dérives. Par contre, si tu as encore envie de moi, je t’ouvrirai encore mes cuisses pour que tu me fasses jouir, mon amour.
— Tu as vraiment changé, ma chérie, et je ne te comprends plus. J’espère que la nuit me portera conseil. Bonne nuit, et à demain, j’imagine ?

Assez contente d’elle, Catherine se félicita de la tournure des événements, elle était arrivée à ses fins : pas de scandale, son amante au nid et son mari un peu perdu, ne sachant pas choisir entre sexualité débridée et sursaut d’éthique ou de dignité. Il lui était impossible de faire des projets, mais Catherine se jura de prendre autant de plaisir que le permettait son corps, avec sa maîtresse dont elle était vraiment amoureuse, ainsi qu’avec son mari, rien ne remplaçant une belle verge tendue, que ce soit en bouche, entre les cuisses ou entre les fesses.

Elle rejoignit Cathy dans la chambre d’amis, se doucha pour débarrasser son corps des fluides corporels mâles et se glissa dans le lit, prenant son amour féminin dans ses bras et se lovant contre ses formes tièdes. Le sommeil l’emmena rapidement vers d’inavouables rêves.

Cette cohabitation amoureuse se prolongea plus d’une année, Cathy venant régulièrement dîner, dormir et s’ébattre chez les époux presque complices. À plusieurs reprises Franck fut convié à regarder les deux femmes faire l’amour, mais sans jamais avoir de contact physique ...