Ménage à trois sous conditions - Histoires de Sexe

Ménage à trois sous conditions

... fente et se masturba frénétiquement.

— Oui, plus profond, encore, chéri… encore… doucement… tu sens mes doigts ? je me branle et je te branle en même temps, c’est bon, tu sais… je t’aime, mon Franck…

Catherine, tous ses sens sublimés par une incroyable excitation sexuelle, connut un second orgasme. Rapidement, elle sentit aux pulsations du barreau de chair qui dilatait son boyau étroit que l’orgasme mâle lui aussi était proche.

— Tu vas jouir, chéri, je le sens, donne-moi ta semence, je te veux sur ma langue, je veux goûter ton plaisir…

Franck eut juste le temps de se retirer. Catherine se redressa et sa bouche brûlante se referma sur la virilité tendue à l’extrême, d’où jaillit par saccades une épaisse liqueur qu’elle laissa fondre sur sa langue, avant d’en laisser couler une partie sur ses seins.

Épuisé, Franck se laissa retomber dans le fauteuil. Un peu sous les effets de l’alcool, il n’était pas certain de réaliser tout à fait ce qui lui arrivait. Sa femme depuis près de trente ans venait de lui avouer une liaison lesbienne, puis ramenait sa conquête à la maison pour la lui présenter comme son grand amour. Non contente qu’il accepte cette situation plutôt étrange, elle l’avait allumé toute la soirée en caressant les cuisses de son amante, et maintenant se muait en furie sexuelle au vocabulaire de charretier pratiquement sous les yeux – en tout cas aux oreilles – de Cathy.

— Tu m’as fait l’amour comme j’en avais envie, mon homme, avec force et douceur, ...

... c’est cela qui me plaît chez toi. Tu me feras encore jouir aussi fort ?
— Catherine, moi aussi j’ai perdu pied dans le plaisir que tu m’as donné, mais je ne te reconnais plus. On dirait que tu ne vis plus que pour le sexe. Elle va penser quoi de toi, de nous, Cathy, si elle a entendu tes cris et tes mots crus ? C’est une stratégie de ta part pour t’en débarrasser sur mon dos, style « tout compte fait, je préfère quand même mon mari… » ?
— Laisse-moi m’occuper de Cathy, mon chéri, et je n’ai aucune intention de la quitter. D’ailleurs je vais aller la rejoindre, si elle me veut encore, puisque tu as gentiment accepté qu’elle dorme ici. Je la raccompagnerai demain matin, nous ne sommes pas pressés.
— Si je comprends bien, cette soirée… curieuse… c’était un peu, pour toi, une façon de me montrer comment tu envisages l’avenir ? C’est-à-dire que de temps à autre tu m’imposes ton amante à domicile et, en retour, tu me fais l’amour comme une actrice X pour gagner ma tolérance face à tes frasques lesbiennes ?
— On ne peut rien te cacher, Monsieur mon mari, tes luttes syndicales t’ont rendu fin psychologue. Je l’aime Franck, mais je t’aime aussi, ce qui m’interdit de vous faire de la peine…
— … mais qui t’autorise à m’imposer un ménage à trois.
— Pas tout à fait quand même, elle ne va pas habiter ici !
— J’espère bien…
— Dis qu’elle ne te plaît pas, peut-être ?
— Catherine, elle n’a pas à me plaire ou pas, elle est TA maîtresse, fort séduisante j’en conviens, mais elle serait ...