Grande bringue
Datte: 28/06/2025,
Catégories:
fh,
ffh,
freresoeur,
Collègues / Travail
école,
bateau,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... en besogne. Laissons un peu de temps passer, les choses se décanter. On est au début des vacances, on peut déjà laisser passer cette période-là, non ?
— Oui, tu as raison. Mais en même temps, j’ai tellement hâte d’être avec toi, sinon en permanence, du moins aussi souvent que possible. Tu pars pour ces vacances ?
— Moi ? Oh non. D’abord, j’ai du boulot jusqu’à fin juillet, bilans, comptes rendus, dossiers de financement, etc. Et puis après, j’avais envisagé d’en profiter pour passer mon permis bateau. Et toi ? Et vous ?
— Que veux-tu que nous allions chercher de plus ailleurs ? À part quelques escapades pour changer d’air, juste la journée, on reste ici. Martine va jardiner, je vais aussi faire toute la paperasse en retard, et puis on ira un peu à la pêche. Mais au mois d’août, c’est blindé ici, les parisiens. Souvent, on ne sort même pas la voiture. Et comme la maison est fraîche, on vit très bien.
— Donc on se verra souvent. Bon, les autres vont revenir, je vais me croquer une pomme, l’exercice m’a donné faim. Tu veux quelque chose ?
— Non merci, je vais rentrer. Mon travail de groupe est terminé, je ferai le compte rendu à la maison. Encore un baiser…
L’été tourne à la canicule. Jérôme souffre de la chaleur dans son logement mal isolé, dans son bureau également. Son seul bonheur, ce sont les visites fréquentes de Françoise.
— Je dis à ma sœur que je vais faire les courses. Mais elle me répond que je vais m’envoyer en l’air et que j’ai bien raison. Elle se ...
... demande aussi pourquoi tu ne viens pas plus souvent me voir.
— J’y pense fort, j’ai vraiment du mal à dormir ; il fait si chaud… Ou alors j’achète une clim.
— Tu vas tomber malade avec ces engins-là, c’est pas très sain.
— Je crois que je vais au moins en acheter une pour le bureau, j’ai aussi du mal à bosser.
— Eh bien, fais-le vite, avant que les magasins ne soient dévalisés, et puis viens dormir à la maison.
— Je te remercie, c’est ce que je vais faire. C’est vraiment insupportable ici.
Jérôme prend donc ses quartiers de canicule chez les deux sœurs. Ils essaient bien d’être discrets vis-à-vis de Martine mais les fenêtres ouvertes la nuit, canicule oblige, et les manifestations sonores du plaisir de Françoise rendent leurs efforts vains. Et la petite sœur a autant de valises sous les yeux, le matin, que la grande, preuve qu’elle a mis beaucoup d’énergie à partager les joies sexuelles de son aînée. Quand Jérôme est parti travailler, elle en fait souvent la remarque à sa sœur :
— Tu peux pas mettre une sourdine ? Hier soir encore tu as bêlé comme une chèvre en chaleur.
— Je fais ce que je peux, mais quand je suis partie, je ne sais plus trop où je suis. Désolée. Et avec Jérôme, j’ai la chance de partir à tous les coups.
— Ah ça, je sais ! Purée, et moi je bouffe mon oreiller.
— Ça te rend malheureuse ? Je le savais… C’est pour ça que je ne voulais pas qu’il vienne ici. Mais il y a cette canicule, et puis j’ai tellement envie de le voir…
— Mais je ne t’en veux pas. ...