1. Grande bringue


    Datte: 28/06/2025, Catégories: fh, ffh, freresoeur, Collègues / Travail école, bateau, amour, Oral pénétratio, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... et d’emballage des œufs à l’extrémité gauche. Quand l’activité a commencé à péricliter, mon père a eu la bonne idée de transformer toute cette partie en appartements locatifs qui donnent sur l’autre rue. Enfin à gauche, c’étaient les hangars où étaient rangés les camions et camionnettes. On y met nos voitures, notre matériel de pêche et tout un bazar de bric et de broc. La barque qui sert au défilé du « Grand Pardon » est entreposée là, par exemple.
    — Désolé mais c’est quoi « le Grand Pardon » ?
    — C’est une fête religieuse dédiée à la fois à la Vierge et aux marins. C’est magnifique, peu importe la croyance, il faudra y venir. Au fond de la cour, nous avons un puits et tout autour, entouré par ces buis, c’est notre petit jardin, à la fois fleurs et légumes, mais c’est plutôt le domaine de Martine.
    
    Vient ensuite une visite rapide de la maison, à l’organisation on ne peut plus simple : au milieu, l’entrée et l’escalier monumental montant aux étages. À gauche la salle à manger, à droite la cuisine. Simple mais… époustouflant, tout simplement à cause des dimensions des pièces, environ cinquante mètres carrés chacune et quatre mètres sous plafond ! L’étage réaménagé est séparé en deux appartements, à gauche celui de Martine, à droite celui de Françoise. Chacun comporte une grande chambre, une salle de bains et un boudoir ou bureau ou salon, selon l’humeur et les besoins. Ils retrouvent Martine dans la cuisine qui s’affaire sur une gazinière digne de la Tour d’Argent.
    
    — ...
    ... Va mettre le couvert, ordonne-t-elle à Françoise.
    — J’y vais, mais on a bien deux minutes pour prendre un verre, la journée a été rude.
    — Euh, si je peux me permettre, intervient Jérôme, on peut peut-être dîner ici en toute simplicité ? …
    — Sur la toile cirée ? Tu n’y penses pas. C’est bon pour nous quand on n’est que toutes les deux.
    — Si si, j’y pense vraiment, d’ailleurs je vais même vous demander l’autorisation de poser veste et cravate.
    — Après tout pourquoi pas, ça peut être sympa, non ? Que ça ne nous empêche pas d’aller prendre l’apéro au salon, conclut Françoise.
    
    Le dîner est « on ne peut plus simple », improvisé, que des produits « maison » : radis et charcuterie, bar en croûte de sel avec une jardinière de légumes, première tarte aux fraises de la saison.
    
    — Les légumes et les fraises viennent de mon jardin, proclame fièrement Martine. Et le bar était sur une de mes lignes que j’ai relevées avant de venir.
    — C’est vraiment un pays de cocagne, commente Jérôme.
    — Oui, et la charcuterie vient de l’une de nos fermes où l’on tue encore le cochon.
    
    Par la suite, la conversation dérive sur la journée vécue par Françoise et Jérôme, excluant de fait Martine qui se retire après le café, arguant d’une certaine fatigue. Françoise occupe un fauteuil, une main tenant son menton, le coude sur un accoudoir, son fin visage attentionné tendu vers Jérôme. Son attitude met en valeur toutes ses formes, sa belle poitrine en suspension, sa taille marquée décrivant un S ...
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