1. Cavale 3


    Datte: 28/06/2025, Catégories: ff, amour, mélo, policier, amouroman, Auteur: Laetitia, Source: Revebebe

    ... porte-flingues sont partis il y a une heure.
    — Et la fille, Juliette ?
    — Ça, je ne sais pas, je ne suis pas rentré dans la maison, je suis resté dehors pour surveiller.
    
    Tate et Zivanovic étaient partis. Ils avaient laissé les deux imbéciles de fachos et les deux Allemands en couverture pour assurer leurs arrières et pour me régler mon compte surtout. Ça n’allait pas être de la tarte quand même. Ni pour eux ni pour moi. Plus que quatre, donc. Non, trois, parce que j’allais liquider celui-là.
    
    J’étais de plus en plus inquiète pour Juliette. Non, en fait, je n’avais presque plus d’espoir, même si je me persuadais du contraire. J’ai serré les dents. J’ai poussé un profond soupir.
    
    J’allais commencer par passer mes nerfs et mon angoisse sur le petit nazi de merde. Il allait falloir, par contre, que j’agisse silencieusement pour ne pas avertir ceux restés dans la maison. Une balle dans la tête était donc à exclure. Le nazillon se prit un coup de crosse dans le visage. Son nez explosa sous l’impact. Avant qu’il ne réagisse, je l’attrapai par le col et je le propulsai, à moitié inconscient, dans le ravin. Il dévala la pente bien raide à cet endroit, sans crier. Quand il allait arriver en bas du ravin, au milieu des rochers, son corps allait être cassé de partout. Pas de pitié pour ce genre de crevure.
    
    Je me suis approchée en rampant dans les hautes herbes de la bâtisse. Un autre type, à coup sûr le deuxième facho, fusil à la main aussi, faisait les cent pas devant la ...
    ... maison. Il semblait nerveux, il appelait son pote. Apparemment, l’absence de son petit camarade lui pesait. Il l’appela encore.
    
    J’hésitais entre conserver encore un peu mon effet de surprise et ne pas bouger - mais pour quoi faire ? Cet effet ne durerait pas longtemps encore - ou bien en liquider un de plus, là, tout de suite.
    
    J’ai opté pour la deuxième solution et advienne que pourra ! J’armai le fusil d’assaut subtilisé à celui que j’avais envoyé au fond du ravin. Le deuxième type fut proprement fauché et s’écroula au sol, tout aussi proprement.
    
    Un tir est parti du toit de la grange, dans ma direction. Je tirais au jugé la moitié d’un chargeur du Beretta vers ledit toit. Un corps dégringola des tôles et tomba au sol. Une voix féminine s’est élevée depuis la maison :
    
    — Horst, alles geht gut ?(Horst, tout va bien ?)
    
    Karolina Mengelberg… Le type que je venais de descendre(au sens propre comme au figuré d’ailleurs) était bien, comme je le pensais, Horst Habermann.
    
    La voix reprit, cette fois très inquiète.
    
    — Horst…
    
    Pour faire bonne mesure, j’arrosais la fenêtre d’où la voix était partie. Les vitres explosèrent sous les impacts.
    
    Je me reconcentrais sur mes opposants et leur nombre. Dans l’action, j’avais un peu perdu le fil. J’ai refait les comptes dans ma tête. Si le petit nazi ne s’était pas trompé, il n’y avait plus que cette chère Karolina encore opérationnelle. Ça se présentait plutôt bien finalement.
    
    J’ai crié :
    
    — T’es toute seule, ma chérie. Je ...
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