1. Le grand jour


    Datte: 18/06/2025, Catégories: ff, fplusag, fsoumise, fdomine, humilié(e), intermast, Oral fdanus, jouet, lavement, uro, piquepince, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... (et la cravache dans l’autre, aurait dit le vieux poète) pour une troisième tentative. Nettement trop appuyée, si j’en juge par le rictus qui remplace le sourire et la marque que j’ai laissée sur le sein. Je le constate mais je prends goût à la chose, et sans réfléchir je répète mon geste.
    
    Toute la souffrance subie m’y pousse. Satisfaction de la vengeance… Plaisir insidieux, aussi, qui n’est pas que moral. Ce n’est qu’après plusieurs coups que j’en prends conscience. Les grimaces muettes de ma victime m’ont encouragée. Qu’aurait-ce été s’il y avait eu cris et pleurs ? La rapidité de ma dérive m’effraie et l’effort pour me contenir m’apparaît démesuré. Cruelle découverte, plus déroutante que la jouissance dans la douleur, il m’est plus difficile de refréner ces sombres pulsions que de maîtriser l’angoisse des sévices. Je me dégoûte, ce que je tiens à la main m’horrifie. Je vais jeter cet instrument de tentation.
    
    — Tu n’as pas terminé ton exercice, me sermonne une voix douce.
    
    Le ton est dénué de reproche. Un simple constat, suffisant pour m’éclairer sur ma lâcheté. Ce n’est pas la cravache qui est en cause. L’outil n’est qu’un moyen, inoffensif en lui-même. Celle qui l’utilise, c’est moi. Qui domine doit d’abord se dominer.
    
    Très bien. J’examine mon œuvre : trois empreintes signalent mon emportement sur chaque sein. Je raffermis mon esprit et mon bras. Les deux derniers coups sont portés posément, avec toute la mesure dont je suis capable. Mais la troublante émotion ...
    ... qui me possède ne disparaît pas pour autant.
    
    — Rends-moi la cravache.
    — Oui Maîtresse. Pardon, Maîtresse.
    — Tu mouilles ?
    — …
    — Réponds !
    — Oui… Maîtresse.
    — Montre-moi.
    
    Je m’adosse au mur, j’ai besoin d’un soutien. Ventre en avant et cuisses écartées, j’ouvre ma chatte qu’elle inspecte. Elle prend son temps, je suis mal à l’aise.
    
    — Hum, en effet ! Tu as honte ?
    — Oui, Maîtresse.
    — Tu vas l’oublier. Reste comme ça.
    
    J’obéis. L’exhibition m’excite, mais la suite m’inquiète. À raison : Maîtresse Colette revient avec deux pinces à linge.
    
    — Dégage tes petites lèvres.
    
    À nouveau, la peur me saisit. Je voudrais repousser la punition, au moins en crier mon refus. La culpabilité me commande de l’accepter. Je m’exécute maladroitement, l’humidité des lieux ne m’y aide pas. Mes nymphes s’exposent en vedette, je respire profondément. Sustine et abstine !
    
    La douleur est différente, plus perçante et plus sensuelle. Je perçois cette impression que la chair comprimée a doublé de volume. Sa sensibilité me paraît décuplée, la peine et le plaisir en sont exacerbés. Je frissonne et je claque des dents, je me raidis, je serre les poings, même mes orteils se crispent, mais je ne peux retenir ni plaintes ni larmes.
    
    Maîtresse Colette me laisse exprimer ma souffrance. Elle attend que je m’y habitue, que ma bouche se calme, que ma respiration reprenne un cours presque normal, que mon corps se détende, que mes pensées se fixent sur le plaisir plutôt que sur la peine. Aucun ...
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