Entre espionnage et western
Datte: 16/05/2025,
Catégories:
fdomine,
contrainte,
Transexuels
Oral
attache,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... travers les cartons empilés et les meubles mal placés, Malika et moi avons pris nos aises et la crise est rapidement passée. Une bouteille ouverte, des cartons éventrés à la recherche de coupes et de disques de musique, Malika et moi avons apprécié cette nouvelle douceur, avec l’angle de la lumière, le chant des oiseaux, le vin était bon : il était inutile de nous engueuler pour des broutilles.
— Devine de quoi j’ai envie ?
— Déshabille-toi, lui ai-je répondu.
Et je l’ai prise debout puis en levrette, à travers les cartons empilés, et les cris de Malika m’ont fait sourire : les nouveaux voisins apprendront bien à nous connaître !
Tôt le lendemain matin, j’étais de retour dans mon ancien appartement qui était redevenu une simple planque du Service. Raïssa y avait dormi, en témoignait le tapis de sol et le sac de couchage. Le reste de l’appartement était entièrement vide : j’étais parti avec tout le mobilier.
— Nous avons quatre heures devant nous. Ton premier rendez-vous sera William, puis Nicolas, puis Juliette, a attaqué Raïssa alors que je venais tout juste de fermer la porte.
Elle a fait du café et m’a expliqué les tenants et aboutissants de la mission confiée à Milly. Je me suis transformé, elle m’a aidé, nous avons rigolé, ressassé quelques souvenirs, elle m’a questionné tandis qu’elle peignait mes cheveux :
— T’es certain de ce que tu fais avec Rapace ?
— Elle s’appelle Malika. Et oui, je suis certain.
— Elle est vieille.
— Elle a mon âge.
— ...
... Tu es vieux.
— Et toi, tu resteras une gamine, Raïssa.
Nous avons ri, elle s’est accroupie pour me regarder dans les yeux, j’avais envie de deux choses : soit de l’embrasser, soit de lui dire : « Suce ! » en sortant mon chibre. Je n’ai fait ni l’un ni l’autre, Raïssa me souriait et c’était suffisant :
— J’aimerais peut-être la revoir dans un autre contexte.
— Je suis certain aussi que vous vous entendriez bien.
Avant qu’elle ne sorte de la planque du Service, Milly s’est retournée vers Raïssa, quelque peu anxieuse :
— C’est la première fois que je sors de jour, ici, en Métropole.
— Milly, tu es belle, tout ira bien, m’a répondu Raïssa, encourageante, avant de faire les trois pas qui nous séparaient pour m’embrasser à pleine bouche.
— J’y vais alors.
Milly est donc sortie dans les rues, a rencontré Jojo la travailleuse sociale qui lui a confirmé que son passing était parfait, a bifurqué dans une ruelle avant de traverser un parc puis de s’engouffrer dans une autre ruelle. Quelques chats ont fui derrière les poubelles lorsqu’ils ont entendu les talons de Milly claquer le bitume. Puis elle s’est arrêtée pour observer : les arrière-cours typiques des quartiers résidentiels de la Métropole, des clôtures grillagées, des murs de briques rouges, grises, ou peintes de couleur pétante. Personne à l’horizon, aucun gamin jouant au ballon. Des voitures stationnées, personnes à l’intérieur. Le calme d’un jour de semaine, les oiseaux volant entre les fils des poteaux ...