1. Entre espionnage et western


    Datte: 16/05/2025, Catégories: fdomine, contrainte, Transexuels Oral attache, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... personne, son esprit, son intelligence, son imagination, son corps, ses fesses, ses seins, ses yeux, tout m’attirerait toujours… !
    
    Sur le toit, Charlène, Richard, en pleine discussion. Richard toujours aussi rond, bedonnant, avec son pantalon et sa chemise trop ample et Charlène, toujours aussi fine et sexy dans son jeans serré. Raïssa et moi n’avons pas entendu ce qu’ils se disaient, mais Richard nous a interpellés dès notre arrivée :
    
    — Ce qui s’est passé chez Charlène est inadmissible ! Cinq membres du Service ! Se battre sous un même toit ! Il faut démêler le vrai du faux ! Et aucun d’entre nous ne peut intervenir, car nous sommes tous impliqués !
    
    Charlène et Raïssa ont hoché la tête en même temps. Richard a pointé un doigt rageur sur moi :
    
    — Tout d’abord : qu’est-ce que tu faisais là-bas ? a-t-il jappé en postillonnant.
    
    J’ai souri avec un air narquois et angélique :
    
    — Tu l’as dit toi-même Richard, aucun de nous ne peut investiguer, nous sommes tous impliqués. Toi aussi d’ailleurs, tu es le Supérieur immédiat de William et de Nicolas…
    — Mais arrête de jouer au con : qu’est-ce que tu faisais chez Charlène, cagoulé en plus ?
    — Je cherchais des réponses. Je souhaitais découvrir la vérité…
    
    Richard s’est détourné et a fait trois pas, les mains sur les hanches, expirant et inspirant, en sueur. Puis de nouveau vers moi :
    
    — Quelle vérité ?
    
    Charlène a pris la parole, interrompant l’ambiance qui allait s’électrisant :
    
    — Sur Rapace. Il voulait ...
    ... connaître notre position sur Rapace.
    
    Richard m’a regardé dans les yeux. Son regard, habituellement doux, avait une teinte d’acier, dur et froid. Il a soufflé tranquillement, a baissé la tête, a botté dans un caillou :
    
    — De toute façon, tu n’en fais qu’à ta tête. J’ai appris justement que tu aménageais avec cette…
    — Rapace, a continué Raïssa, en faisant son bruit de langue en succion pour exprimer le dédain.
    
    Je n’ai pas relevé, mais j’ai additionné dans ma tête les sentiments que j’avais envers Raïssa, qu’elle avait pour moi, et ses réactions envers Malika lorsque nous étions dans l’appartement de Charlène, après la bataille : Raïssa était jalouse ! J’ai dit à Richard :
    
    — Il me faut garder ma couverture. Ma légende est bien construite et ce déménagement en fait partie.
    
    Richard est resté songeur un temps, les mains toujours sur ses hanches en embonpoint, en râlant un : « Ouais, ouais… ». Charlène restait coite, Raïssa aussi, je me demandais ce que je faisais sur ce toit avant que Richard n’aille droit au but. Il a prononcé mon nom :
    
    — Nous devrions te suspendre, pour ne pas avoir suivi le protocole officiel… mais nous n’avons pas le choix, nous avons besoin de toi.
    — Ah bon ?
    — Oui. Pour découvrir ce qui se trame derrière la « bataille aux cinq espions », nous avons besoin d’un agent qui n’est pas impliqué, mais qui peut aisément comprendre les enjeux. Raïssa a songé à Milly, celle qui l’a aidé à coincer Curtis.
    
    Je me suis retourné vers Raïssa, qui hochait la ...
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