1. Entre espionnage et western


    Datte: 16/05/2025, Catégories: fdomine, contrainte, Transexuels Oral attache, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... je dois y aller, je suis attendue…
    
    Milly avait déjà fait trois pas pour continuer sa route.
    
    — Le boulot ? a émis Jojo, curieuse.
    — Oui.
    — Mais je ne sais toujours pas ce que tu fais, d’ailleurs ?
    
    Milly s’est retournée pour regarder Jojo. Cette dernière semblait dans son rôle de travailleuses sociales qui vient en aide aux LGBTQIA+, et non dans celui de l’amie de Milly, avec qui elle pouvait prendre des bières ou du vin en tentant de refaire le monde et l’histoire du Genre.
    
    — Jojo… j’ai passé du bon temps avec vous, et je ne vous ai pas oublié. Je ne vous oublierai jamais…
    
    Milly est retournée vers son amie, elle l’a prise dans ses bras avec une tendresse de réconfort. Jojo en a profité pour lui chuchoter :
    
    — C’est aussi la première fois que je te vois de jour…
    
    Je lui ai alors grandement souri en la regardant dans les yeux, et Milly a rétorqué :
    
    — Alors, ça passe ? Ouvrant les bras pour « exposer » tout son corps.
    — Oh oui, Milly, c’est parfait ! qu’a commenté Jojo en mettant ses doigts à sa moue aux lèvres, signe d’excellence.
    
    Milly lui a envoyé un baiser soufflé de sa main en partant, et Jojo lui a regardé le cul, car elle avait toujours été attirée par Milly, dont elle ignorait qui se cachait dessous… Si Jojo eût été une espionne, elle aurait suivi Milly qui poursuivait sa déambulation diurne à travers la ville, ne serait-ce que pour savoir où elle se rendait et peut-être pour découvrir son métier. Mais Jojo était une travailleuse sociale et ...
    ... elle a regardé partir son amie en soupirant. Peut-être la reverra-t-elle un soir au Saloon ?
    
    Milly avait rendez-vous. Elle avait reçu une mission, la veille. Elle aurait pu décliner. Mais elle l’a accepté sans rechigner. Avec crainte, oui, mais avec courage.
    
    Alors que Malika et moi supervisions les déménageurs trimballant nos cartons et nos meubles de mon ancien appartement au camion, puis à notre logis commun, j’ai reçu la visite de Raïssa. Elle s’est immobilisée les bras croisés, observant le travail d’hommes en sueur et dédaignant Malika qui demandait aux employés de poser ce meuble dans la chambre du fond. J’ai été surpris de voir mon agente sur les lieux et j’ai été la rejoindre, après avoir déposé un carton dans la bibliothèque.
    
    — Raïssa ? Qu’est-ce que tu fais là ?
    — Suis-moi. On en a pour quinze minutes, a-t-elle répondu de manière autoritaire.
    — Malika ! je reviens de suite !
    
    Nous avons rapidement marché sans parler avant de tourner dans une ruelle. Mes sens d’agent opérationnel sont instinctifs, j’ai regardé à gauche, à droite, dans le miroir d’une voiture pour vérifier que nous n’étions pas suivis. Raïssa a fait descendre une échelle menant au toit d’un bâtiment voisin, nous avons grimpé prestement, elle devant moi, et j’ai eu le temps de jeter un œil à son cul musclé. Bien que je sois amoureux de Malika et que j’ai pris l’initiative – sans l’aval du Service – que nous aménagions ensemble et que la perspective d’une vie à deux se faufilait, Raïssa, sa ...
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