Entre espionnage et western
Datte: 16/05/2025,
Catégories:
fdomine,
contrainte,
Transexuels
Oral
attache,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... toute vitesse vers l’autre côté de la ruelle, sans regarder devant, justement franchir cet espace dévoilé, toujours rester en mouvement, ne pas se faire surprendre, courir, s’accroupir derrière des bennes poubelles, essoufflée, en remarquant les échelles si particulières de la Métropole qui donnent accès aux toits. Justement, un des snipers descendait précipitamment, son arme dans son dos. Milly l’a accueilli en bas, en frappant son crâne de sa crosse. L’homme s’est avachi, les yeux exorbités, le sang giclant. Milly a emprunté l’échelle à son tour en bondissant, sa jupe rouge volant au vent.
La suite, Alain a raconté avoir demandé à Juliette de ne pas bouger. Celle-ci a hoché la tête, interdite, son mascara coulant de ses yeux. Alain s’est alors précipité vers la ruelle, a vu les cadavres laissés derrière le passage de Milly, celui avec le couteau toujours planté dans le cou, celui de Mickaël, ceux des deux autres sbires… Puis il a regardé vers les toits : un homme cagoulé, en noir, debout face à Milly, plus petite dont les cheveux virevoltaient dans le vent du soir. Sa jupe suivait le mouvement, flottait autour de ses jambes. Air de western sur le toit, quelques feuilles des arbres qui voltigeaient entre les deux adversaires : un homme robuste, entraîné pour tuer, une arme de poing dans le holster de sa ceinture. Puis une agente, une analyste sûrement, toute féminine, aux cheveux fous et aux petits seins, du sang sur son visage et sa chemisette, une main sur sa hanche, ...
... l’autre le long du corps, tenant un flingue.
Alain a dit à ses camarades, plus tard : « Il semble qu’ils aient parlé un peu, quelques paroles. L’agente, Milly, a soulevé le menton, haranguant le chef des provocateurs – c’est eux qui nous ont attaqués ! – qui répondait en tentant de se justifier, les mains devant lui, en signe de paix. Il semblerait que Milly a refusé toute négociation. Elle a fait non de la tête. L’homme a tenté une nouvelle fois de parlementer. Il a enlevé sa cagoule. J’ai remarqué qu’il avait une moustache. Il s’est expliqué de nouveau. Milly a fait de nouveau non de la tête, l’homme a accepté la situation… »
Ils se sont regardés un certain temps, le vent ne cessant de vouloir regarder entre les jambes de Milly. L’homme a approché sa main de la crosse de son arme. Milly a serré les dents. Ne lui a pas laissé le temps. Elle a soulevé son bras, a visé la tête, a fait feu et a fait mouche. Le front de l’homme s’est détaché. La jupe rouge de Milly virevoltait toujours autour de ses jambes et le fracas de l’arme résonnait dans toute la ville.
Milly a retrouvé Alain quelques minutes plus tard. Déjà, les sirènes des voitures de police envahissaient les rues. En même temps, deux fourgons du Service sont arrivés en trombe dans la ruelle. Une équipe de spécialistes de ces cas a surgi d’un des vans et a ramassé les corps pour les empiler à l’arrière du fourgon. Deux d’entre eux sont montés sur le toit, sur ordre de Milly. Ensuite, celle-ci a commandé à Alain ...