Entre espionnage et western
Datte: 16/05/2025,
Catégories:
fdomine,
contrainte,
Transexuels
Oral
attache,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... ?
— Nous avons eu une relation sexuelle pour une diversion durant une opération, qu’a répondue l’interrogée avec sa froide distance habituelle. Milly a directement contre-attaqué.
— Et si je vous disais que nous avons la preuve que vous avez une relation depuis longtemps ?
— C’est impossible.
— Et si je vous disais que non seulement c’est possible, mais qu’en plus nous avons les preuves qu’il vous a retournée, qu’il vous a brûlée, et qu’il voulait vous quitter, que diriez-vous ?
— Je… je ne… je ne dirai rien…
La statue froide et blonde qu’était Juliette avait fait une réapparition, malgré son hésitation. Mais doucement, tranquillement, Milly a remarqué le visage de Juliette se défaire, sa moue habituellement fière tomber, ses yeux se perdre dans la vague, sa tête se pencher, son menton contre son cou puis, Juliette s’est mise à pleurer.
Milly a attendu, quelque peu empathique. Elle avait besoin de confession. Elle observait Juliette, ma Supérieure, pleurer, derrière ce décor de rayons d’or du soleil couchant. Milly était ébahie par le grain de peau de Juliette, convoitait la lumière sur son corps, remarquait de petits personnages-silhouettes marcher sur les stores en ombres. Ces petits personnages – ils étaient deux – qui couraient en noir sur le corps de Juliette s’accroupissaient et s’installaient pour pointer un bâton vers l’agente en sanglot, victime d’un maître-espion. Les personnages-silhouettes n’étaient pas sur le corps de Juliette. Les ...
... personnages-silhouettes étaient des ombres. Des ombres en contre-jour. En contre-jour sur le toit en face de notre planque. Notre planque assaillie par des snipers, selon les dires d’Alain.
Milly s’est élancée et a renversé Juliette. Un poc étouffé, un éclat de bois a jailli d’on ne sait où. Des snipers ! Avec des silencieux !
Plus tard, Alain racontera que tout s’est passé si rapidement qu’il n’a pas saisi la dangerosité de la situation. « Par contre, a-t-il ajouté, impressionné, votre agente, Milly… elle, elle a tout compris. Et elle a tout géré… »
Milly s’est immédiatement relevée en restant accroupie. Elle a jeté un œil à la ruelle, entre les stores : deux hommes sur un toit en face, un autre qui mettait en joue Mickaël à la balafre, l’acolyte d’Alain, avec un fusil d’assaut. Mickaël a levé les bras pour se rendre, tenant son arme par le canon, mais l’assaillant en continuant d’avancer vers lui a fait feu. Mickaël s’est effondré et son arme s’est retrouvée vers la porte d’entrée. Milly s’est de nouveau cachée. Une pensée lui a traversé la tête comme une balle perdue : c’est la première fois que je me battrai en jupe, en bas, en femme. Je me sens si nue… Elle a saisi le poignet de Juliette, recroquevillée derrière un fauteuil, et lui a ordonné de la suivre. Juliette a hoché la tête, et s’est laissé emporter par la soudaine vigueur de Milly. Cette dernière a ouvert la porte de la chambre où elle avait passé les dernières heures à interroger des agents et a poussé Juliette dans le ...