Le château
Datte: 15/05/2025,
Catégories:
grossexe,
voyage,
Oral
fsodo,
hgode,
sm,
donjon,
attache,
BDSM / Fétichisme
fouetfesse,
pastiche,
Humour
fantastiq,
contes,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... Au bout de quelques pas, je ne vois ni la rive ni l’île, je suis seul au monde au milieu d’un loch étouffé sous la brume. Je ne sais plus si j’existe encore ; peut-être que la mort ressemble à cela.
Je commençais à désespérer mais j’arrive quelque part. Devant moi, des chênes et des cèdres centenaires et au fond du parc, la silhouette noire d’un château avec des tours et des remparts. Comme je m’approche, je perds le loch de vue. Le château est au centre de l’île. Je distingue maintenant un pont de pierre enjambant des douves et un portail de bois monumental. Aucun signe ne me prouve que le château soit habité mais ce n’est pas une ruine comme tant d’autres dans la région. Il est en état et les fenêtres de la tour ont des vitres.
Je passe le pont et me trouve devant le portail, magnifique, vieux de plusieurs siècles probablement, mais un obstacle de taille. Je me sentirais ridicule de frapper contre cette masse infranchissable. Finalement, j’avise une cloche qui pend, à droite de la porte. Je sonne, le tintement se perd dans la brume mais une petite porte s’ouvre en grinçant dans le grand portail. J’entre.
Qui m’a ouvert ? M’a-t-on vu attendre devant la porte ? Je suis dans un grand hall – le plafond est à plus de cinq mètres – et j’avance lentement jusqu’à en atteindre le centre. Trois portes s’offrent à moi sur le fond du hall et un escalier en pierre, bordé d’armures complètes, mène à un étage. Je ne sais que faire et suppose que quelqu’un va venir à ma ...
... rencontre.
C’est d’une des portes du rez-de-chaussée que me vient du secours, une dame ronde et rose comme un porcelet se presse en trottinant vers moi, tout en essuyant ses mains mouillées avec un torchon.
— Monsieur, monsieur, excusez mon retard mais je ne sais plus où donner de la tête, je préparais le thé. Je ne crois pas que Madame attendait de la visite, n’est-ce pas ? Veuillez me dire votre nom que je vous annonce.
— Oh, euh, mon nom ? Je pense qu’il n’a pas beaucoup d’importance dans cette affaire. Je suis simplement un visiteur qui s’est perdu dans le brouillard, vous savez, mais je m’appelle Ness, Elliott Ness.
— Attendez-moi ici, Monsieur Ness, je vais prévenir Madame. Vous êtes venu à pied, eh bien, quelle aventure ! Vous avez de la chance d’être ici avant la nuit, en tout cas, et qu’il n’y ait pas de vent, car alors, l’eau du loch submerge fréquemment la digue et vous auriez pu vous noyer.
Finissant sa phrase qui me glace, elle se précipite dans l’escalier et disparaît dans un bruit de pas qui va en s’amenuisant. Ce château m’a tout l’air d’être immense. Je regarde autour de moi. Les murs de pierres sont recouverts de tentures anciennes représentant des scènes de chasse ou de guerre et d’écus recouverts d’armoiries. Je n’ai pas le temps de tout voir qu’un homme descend les marches en boitant.
Trapu, le visage défiguré par une longue cicatrice violette, il ne doit pas mesurer plus d’un mètre cinquante mais il dégage une impression de puissance impressionnante. ...