1. Le château


    Datte: 15/05/2025, Catégories: grossexe, voyage, Oral fsodo, hgode, sm, donjon, attache, BDSM / Fétichisme fouetfesse, pastiche, Humour fantastiq, contes, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... salue et ils me rendent la politesse puis nous passons à table. Il ne s’agit pas d’une tasse de thé mais d’un vrai repas avec de la charcuterie, des œufs, une tarte à la rhubarbe et des chocolats. Je meurs de faim et ne me fais pas prier mais je remarque toutefois que je suis le seul à faire honneur à la table bien garnie par la dénommée Sally qui n’arrête pas d’aller et venir autour de nous. Les autres convives picorent, boivent par moments une gorgée de thé et ne me quittent pas des yeux. Plusieurs fois, je croise le regard de la jeune Alicia et ses grands yeux brillent comme si elle voulait me parler mais elle ne dit rien, tandis que son frère m’abreuve de questions comme un enfant le ferait : d’où je viens, où je loge, quel est mon métier, que faut-il voir quand on va à Lyon(là d’où je viens, donc), le français est-il une langue difficile à maîtriser, que contient mon sac à dos(que j’ai abandonné à Bridge à l’entrée de la pièce), et d’autres encore. Cela n’en finit plus. Pendant ce temps, la dame observe la scène sans essayer de participer à la conversation.
    
    Quand le repas se termine, la dame se lève et aussitôt, les jeunes gens suivent son exemple. Je me dépêche de suivre le mouvement, incertain de ce qui va arriver ensuite.
    
    — Bridge va vous montrer votre chambre et vous fournira le nécessaire, puisque j’imagine que vous n’avez ni brosse à dents ni vêtement de nuit dans votre sac. Nous nous retrouverons au dîner, et demain matin, nous aviserons un moyen de vous ...
    ... ramener à la civilisation.
    
    Avec le serviteur, silencieux comme une tombe, nous montons un étage de plus pour trouver le même long couloir. Il ouvre une porte presqu’au bout et me voilà dans ma chambre. Je trouve mes affaires sur le lit, ainsi que le nécessaire à la toilette dans la salle de bains et un ensemble de pyjama, pantalon et veste, sur une chaise. Bridge s’éclipse sans un mot et referme la porte derrière lui. Je suis seul dans le silence du château. Je vais à la fenêtre qui donne sur une cour dallée. Je me rends compte que la bâtisse forme un U et que ma chambre est dans une des ailes, tandis que la salle où nous avons pris le thé est dans la partie centrale. En regardant les fenêtres qui font face à la mienne, dans l’autre aile, je vois soudain la jeune Alicia qui me regarde depuis sa chambre. Nous restons ainsi un moment à nous observer avant qu’elle disparaisse à l’intérieur de la pièce. Je remarque alors seulement qu’il n’existe dans cette chambre ni volets ni rideau pour assurer l’obscurité autour du dormeur. Puis mon regard est attiré par une petite bibliothèque disposée contre un mur. Voilà de quoi assurer ma soirée. Je m’en approche et commence à lire les titres sur les tranches.
    
    Je suis très étonné de constater qu’il ne s’agit que de littérature érotique du siècle dernier, de vieux livres cochons relégués dans cette chambre inutilisée. Dans l’un, un colon viole plus ou moins toutes les femmes noires à son service tandis que dans un autre, le maître d’un ...
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