1. 0310 Un coup de tonnerre déchire l’horizon.


    Datte: 12/05/2025, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... like home ».
    
    Jérém attrape la clé cachée dans un trou entre deux pierres du mur de façade et ouvre la porte. Une intense chaleur nous accueille, nous enveloppe.
    
    Jérém essaie d’allumer la lumière, mais rien ne se passe.
    
    « Merde, il y a encore une couille ! »Il s’avance vers la table, d’un pas titubant. Un petit papier y est posé, bloqué par une baguette. Je le lis avec lui :
    
    Charlène m’a dit que tu voulais à tout prix dormir chez toi, alors je me suis dit qu’un peu de chaleur et une baguette pour le petit déj te seraient agréables. A demain, champion. Jean Paul.
    
    « Ça fait du bien d’avoir des potes », il lâche, la voix basse. Puis, il se dirige vers la cheminée, et il ajoute quelques bûches par-dessus les braises.
    
    L’appel du sommeil est plus fort que tout. Un instant plus tard, le bobrun est assis sur le bord du lit en train de se déshabiller machinalement. Je le regarde quitter son blouson d’étudiant, faire apparaître son t-shirt blanc divinement ajusté à sa plastique, ses biceps, ses tatouages. C’est beau à en pleurer. Je le regarde quitter ses baskets, son jeans, garder son boxer à la poche bien remplie et se glisser direct sous la couette.
    
    Je me déshabille à mon tour et je le rejoins. Je le prends dans mes bras, je le serre très fort contre moi, je l’embrasse comme un fou. Je n’arrive pas encore à croire que je suis avec Jérém, à Campan, dans la petite maison, et que nous nous sommes retrouvés.
    
    J’ai envie de lui. Je glisse mes mains sous son ...
    ... t-shirt, je rencontre ses poils, je cherche ses tétons. Le bobrun frissonne. Je soulève le t-shirt, je plonge mon nez dans ses beaux poils bruns, je m’enivre de la délicieuse fragrance de sa peau mate. Puis, sans plus attendre, ma langue et mes lèvres sont attirées par ses tétons somptueux.
    
    « Nico… je ne vais pas pouvoir ce soir… »Ah, zut…« Ça ne fait rien, je lui glisse sans hésiter.
    
    — Je suis désolé…— Je te dis que ça ne fait rien, vraiment.
    
    — Mais tu en as envie…— Bien sûr que j’en ai envie, mais le plus important, c’est de t’avoir à côté de moi.
    
    — Moi aussi, j’en ai envie… mais là, je suis vraiment HS…— On s’en fout !
    
    — J’ai froid…— Viens par là… je lui glisse, tout en remettant le devant du t-shirt à sa place, et en le serrant un peu plus fort encore dans mes bras.
    
    — Merci Nico…— Je suis heureux.
    
    — Moi aussi. »Jérém se tourne sur le côté, et je me cale contre son corps musclé et chaud, je plonge mon visage dans ses cheveux bruns. C’est tellement bon que j’ai envie de pleurer.
    
    Jérém glisse très rapidement dans un sommeil profond. Je reste un bon petit moment à écouter sa respiration, à humer le bouquet olfactif qui se dégage de sa peau, à considérer le doux bonheur de cet instant magique.
    
    Lorsque j’émerge de mon sommeil, il fait toujours nuit. Je cherche Jérém dans le lit, mais je ne le trouve pas. Je balaie la petite pièce du regard et je le trouve assis contre la cheminée en train de fumer.
    
    « Je t’ai réveillé… désolé, il me glisse à mi-voix.
    
    — ...
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