Une fièvre de cheval
Datte: 27/04/2025,
Catégories:
f,
fh,
noculotte,
ffontaine,
fsodo,
délire,
Humour
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... le lagenn, toute en distribil, la belle Mohicanne jouissait de ses propres caresses, exprimant ses plaisirs dans sa langue maternelle.
— Yec’hed mat ! Oh gisti ! Gisti… Oooh mat eo ! Mat eo ! Maaat eooo ! Oh gaaast ar rast memestra… Memestraaa !
Pocahontas. C’était elle qui lui avait appris la vie.
C’était elle. Hugh.
Fanch Lambig était bel homme. Un teint mat de par sa mère andalouse. Une chevelure de nuit, qu’il tenait de sa mère andalouse. Des yeux sombres légués par sa mère andalouse. Très grand et bien bâti, une corpulence tenue de sa mère andalouse. Et des attributs virils hors norme, hérités de sa… De son père Suédois. Des couilles de bison et une bite de grizzly.
L’homme avait la réputation d’être un excellent tireur. Revolvers et carabines. Il détestait les méchants et ne perdait aucune occasion pour aider les gentils. Toujours vêtu de noir. Chemise, ou boléro, comme pantalons de toile et bottes, beaucoup surnommaient Fanch Lambig, « Sombre héros ». Sobriquet n’ayant aucun rapport avec la coiffure qu’il portait. Le seul souvenir qu’il avait hérité… De sa mère andalouse. Un sombrero noir. Olé.
À vol d’oiseau, il faudrait deux petites heures de marche pour rallier Braistmaim.
— J’vais marcher, mon vieux. Ça t’fras du bien de te r’quinquer un poil. Allez Chouchen. En route, mon pote.
Braistmaime tenait plus du patelin que de la ville et il faudrait faire avec. Fanch n’était là que de passage. Un court passage. En passant par la rue principale, ...
... Fanch Lambig en avait appris bien assez sur l’endroit. Un bistrot, un hôtel qui faisait certainement bordel, un magasin général et des écuries. Au bout de la rue, une enseigne indiquait qu’un garagiste officiait en la place. « Joe pro du pot ».
Le cowboy avait donc déposé Chouchen au garage. Une bonne révision générale s’imposait. Fanch prenait grand soin de son étalon gris.
Puis, Fanch s’était ensuite dirigé vers le bistrot.
— Un coca light !
— Un quoi ?
— Un coca quoi.
— J’ai pas ça.
— OK. Orangina. Rouge !
— De quoi ?
— Des bulles. Un truc sucré quoi.
— Déjà, j’sais pas c’que c’est un truc, comme tu dis cowboy. Et pas d’bulles. T’es pas d’ici toi non ? Whisky ?
— OK. Single malt. J’viens d’Californie. Où j’pourrais trouver un MacDo dans l’coin ?
— Single quoi ? À dix minutes au nord sur la route de Plouv’horn. Mais y font pas l’drive.
— Mon cheval est au garage.
— Aïe… Et que viens-tu faire dans l’Massachusetts l’ami ?
— J’aime bien l’Massa… Chu… L’Massa… L’coin. C’est beau l’Ouest.
— L’Massachusetts c’est l’Nord-Est cowboy !
— L’Nord-Est d’où ?
— D’chez nous ! Du continent quoi !
— Ouais mais l’Ma… Ssa… Ici, c’est l’ouest de quelque part. C’est ça que j’dis moi. C’est plus ça que j’dis ! Tu vois ?
— Non.
— Laisse tomber.
Fanch buvait sa bière, les yeux sur la jeune femme.
— Salut étranger !
— Yep.
— J’suis Miranda. C’est comment ton nom, cowboy ?
— Mon nom c’est Fanch. Fanch Lambig.
— Tu vas bien m’payer un verre Fanch.
— Yep.
Pour ...