Une fièvre de cheval
Datte: 27/04/2025,
Catégories:
f,
fh,
noculotte,
ffontaine,
fsodo,
délire,
Humour
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... Plus tard, en âge de raison, Fanch choisissait lui-même son autre nom. Lambig. Nom qui signifiait « Je marche seul dans les cailloux ». « Caaailloouux » avec l’accent Mohican. Du sud-ouest. Un nom du sud-ouest du Canada.
C’était Pocahontas qui avait élevé l’enfant. Elle l’avait chéri en Bonne Mère, seule dans cette prairie oubliée du monde. Quand elle avait accepté de s’occuper du petit orphelin, Pocahontas était une jeune femme sauvage au tempérament de feu. Naturelle et sincère, elle éduqua donc l’enfant sans rien lui cacher du monde cruel, dans lequel ils vivaient. C’était pour Pocahontas la meilleure façon pour faire de Fanch un homme. Un vrai. Un homme bon et ouvert d’esprit. Cette femme sacrifia bien des choses pour garder Fanch auprès d’elle. Jamais elle ne quitta la prairie où ils vivaient heureux.
Toujours, Pocahontas répondait aux questions de son fils. Jamais elle ne lui cachait rien. Puis, un jour, la belle sauvageonne fut confrontée à un vrai dilemme.
— Pocahontas… Y a des fois… Mon gros pich d’vient tout dur… T’sais pourquoi ?
— Hugh…
Fanch avait bien grandi depuis que Pocahontas l’avait recueilli. Presque dix-sept années étaient passées. Des lunes et des lunes. Et des lunes encore. De longues et merveilleuses années. Oui, décidément, Fanch avait bien grandi. Une femme comme Pocahontas, si entière, si naturelle, ne pouvait se résoudre à abandonner Fanch dans son ignorance. Pourtant, par le grand Manitou, la belle Mohicane trouvait sa situation bien ...
... difficile.
— Hugh… Cette nuit, quand la lune rousse éclairera la nuit… Pocahontas tentera de te répondre ! Hugh ! Pocahontas a dit…
Pocahontas, plus jeune, avait été avide des plaisirs de la vie. La belle Indienne avait toujours ses propres besoins. Il arrivait alors que, certaines nuits passées sous les étoiles, la belle Indienne se soulage de ses fardeaux de mère adoptive, attentive et aimante, pour redevenir la femme au tempérament de feu qu’elle avait été jadis. C’était ce qu’elle avait décidé de faire cette nuit. Quand la lune rousse éclairerait la nuit, elle tenterait de satisfaire la curiosité de son fils adoptif. Hugh !
Alors, cette nuit-là, alors que la lune rousse…
Fanch s’émerveilla des beautés de la nature et de la vie. Il resta tranquillement dans le noir de la cabane, quand Pocahontas quitta la cahute de rondins, pour aller s’installer sur l’herbe de la prairie. Alors, il écouta en souriant la leçon de vie que Pocahontas lui donnait du dehors. Il écouta cette femme sauvage et passionnée, jouir en furie indomptable et insatiable. La belle Mohicane se donna bien du plaisir. Cette nuit-là, Fanch, devenu un jeune homme attentif et studieux, apprenait encore d’elle.
Fanch entendait crier Pocahontas. Il l’écoutait attendri, hurler en mohican. Par la porte de la masure laissée ouverte, Fanch distinguait à peine le superbe corps nu. Pourtant, il comprenait subitement tant de choses sur la nature humaine.
Pocahontas était totalement a-dreuz. Toute dans ...