1. Une fièvre de cheval


    Datte: 27/04/2025, Catégories: f, fh, noculotte, ffontaine, fsodo, délire, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... tenter de pondre du récit grave sexe ? Ouais… Pourquoi pas ? Alors au boulot…
    
    Une histoire… Un mec. Un cheval. Un fermier ? Un couple d’agriculteurs d’un certain âge bien coquin qui se partagerait une jeune femme. Bof… Une amie citadine du couple venue respirer l’air campagnard, et qui finiraitàpoil dans la paille ? Une employée de ferme ? Une jolie petite cochonne soumise à ce couple ? C’est cool une cochonne dans une ferme non ? Il y aurait des chevaux… Des vaches…
    
    Ou un pêcheur breton ? Pour les homards et les écrevisses. La femme du pêcheur le tromperait avec le poissonnier du bourg. Il pourrait y avoir un maquereau et quelques prostituées. Des morues et de la moule en pagaille. Ça ajouterait des crustacés aux poiscailles…
    
    — Putain, c’est dingue ce qu’il fait chaud… !
    
    Du coup, pourquoi ne pas écrire toute nue ? Ça m’inspirera peut-être ! Et ça plaira à Chloé quand elle reviendra… ! Allez zou ! À poil, ma grande…
    
    Fanch Lambig tira doucement sur les rennes de Chouchen. Le superbe étalon gris ralentit aussitôt son allure, avant de se mettre au pas et de s’immobiliser. Chouchen était une bête magnifique. Robe grise, crinière et queue de crins noirs épais et fournis, chanfrein et paturons noirs. L’homme des plaines avait trouvé le cheval chez un concessionnaire indien. Un sioux nommé Tom Hawak. La devise de la petite société de ce vieux roublard des pistes était simple, comme très représentative de la rapacité de l’indien. « Un Sioux est un Sioux ». L’étalon ...
    ... était alors dans un piteux état, cabossé, pneus lisses et pare-brise avant explosé.
    
    Fanch Lambig avait acheté Chouchen pour quelques poignées d’euros. Le cowboy s’y connaissait assez en chevaux, pour savoir que cette bête deviendrait une monture exceptionnelle. Une fois qu’il s’en serait occupé lui-même. Les chevaux, les pandas et les bigorneaux n’avaient aucun secret pour l’homme de la pampa qu’il était.
    
    Après avoir longuement observé l’horizon, le cavalier lança sa jambe droite, descendit de monture et claqua doucement la portière conducteur de la selle.
    
    — J’ai vu qu’tu boites un peu mon vieux Chouchen. Tu dois avoir un pneu abîmé… On va arranger ça. Y a un patelin vers l’Est. Ou une ville. J’sais pas trop. Un bled quoi. Braistmaim ou un nom comme ça… On va faire une petite halte là-bas.
    
    L’homme et l’animal étaient proches de l’épuisement et une pause était plus que nécessaire.
    
    — Marre d’ces cactus et d’cette poussière. On en a bouffé, hein, mon vieux Chouchen…
    
    Fanch Lambig avait traversé une partie du pays sous un soleil de plomb. C’était sans compter sur les convois de migrants et d’aventuriers de tous bords. L’ouest de ce pays était subitement devenu la destination de tous ceux qui désiraient une vie nouvelle. De l’intellectuel au bouseux, en passant par toute une gamme d’aventuriers plus ou moins nocifs pour ce monde devenu fou.
    
    — Et cette putain d’autoroute ! Marre des cons qui savent pas monter un cheval. Y a la diligence, merde…
    
    Fanch Lambig, ...
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