1. L'amour tue-t-il ?


    Datte: 25/04/2025, Catégories: fh, hagé, médical, jalousie, cérébral, confession, Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe

    ... il alterne tiraillements et caresses avec un savoir-faire certain. Son expertise est réelle, elle me rend toute humide, un peu malgré moi. C’est visiblement un homme qui a dû rendre de nombreuses femmes heureuses.
    
    Soudain, il se glisse sous moi, abandonne mon minou pour me prendre par les hanches et m’asseoir sur son bas-ventre. Sa force m’étonne. Je n’avais pas prévu qu’il s’introduise en moi, mais, dans l’état d’excitation où il m’a mise, j’aurais mauvaise grâce à lui refuser cette faveur. Des mains, il me fait comprendre que c’est à moi de le chevaucher et d’imposer mon rythme. Mes mouvements, amples et lents au départ, s’accélèrent au fur et à mesure que croît le bouillonnement dans mon ventre. J’en arrive à l’oublier et à me concentrer uniquement sur ce mandrin que je fais coulisser de plus en plus vite en moi. Ma libido a pris le dessus sur ma conscience. Ses soupirs se font plus nets, il feule longuement et retombe inerte, il a dû jouir. Enfin arrive ma jouissance, tsunami qui me fait basculer sur le torse de mon amant et l’inonder de mes humeurs.
    
    À la sortie de cette « petite mort », je l’observe. Mon partenaire est totalement inerte, encore figé en moi. Il est pâle, ses traits sont relaxés. Je me soulève, avec cette horrible impression de vide que cause le retrait d’un sexe d’homme quand il quitte mon ventre. ...
    ... Revenant à la raison, je sursaute : l’immobilité de mon partenaire est glaçante. Réflexe professionnel, je pose la main sur son cœur. Il ne bat plus ! Ce n’est pas une petite mort, mais une vraie ! J’ai tué Jean Frédéric !
    
    Je m’ébroue, abasourdie, et me lève. C’est alors que la porte s’ouvre d’un seul coup et qu’apparaissent sur son seuil Jean Philibert, un homme en civil, avec un brassard rouge « police », et deux policiers en tenue. Jean Philibert s’exclame, l’air étonné.
    
    — Audrey ? Mais vous étiez sa complice ?
    
    Leurs yeux vont et viennent du corps du vieillard à ma nudité. Prise d’un accès de pudeur, j’essaie de voiler mes seins et ma chatte de mes mains. Mais l’inspecteur avance vers moi, les écarte et les menotte en me criant :
    
    — Vous êtes accusée d’assassinat !
    
    Il me tire vers mes vêtements en me faisant signe de me rhabiller. Pas facile à faire, quand vos mains sont menottées et que quatre hommes vous observent, goguenards, dans votre nudité. Je renonce à agrafer mon soutien-gorge après plusieurs tentatives qui les font sourire et me glisse tant bien que mal dans mes vêtements. Des habits de condamnée…
    
    Alors qu’il m’entraîne sans ménagement et que nous traversons la grande pièce, j’ai un brusque sursaut de lucidité et me mets à crier :
    
    — La bouteille jaune ! Là, sur sa table ! C’est eux qui l’ont assassiné ! 
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