1. L'amour tue-t-il ?


    Datte: 25/04/2025, Catégories: fh, hagé, médical, jalousie, cérébral, confession, Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe

    ... ses deux premiers boutons ouverts), mes seringues préparées, je file rejoindre mon patient. Au premier coup d’œil qu’il me lance, je me rends compte qu’il a noté l’absence de soutien-gorge, mes seins pointent sous la blouse. Un sourire radieux éclaire son visage. C’est incroyable la différence des réactions que provoquent mes audaces vestimentaires chez les hommes : un sourire chez l’un, des gestes déplacés chez l’autre. Je préfère la caresse des yeux aux attouchements dégoûtants ! Reprenant une attitude très professionnelle, je lui ôte sa veste de pyjama pour dégager son bras, non sans jeter un coup d’œil à sa braguette. Non seulement il y a des traces de rouge à lèvres, mais j’ai l’impression qu’elles forment un cœur, comme si Fatou avait voulu ainsi me délivrer un message ! C’est décidément une vraie salope !
    
    Tour en le piquant, je m’arrange pour lui laisser la vue sur mon sein droit. Je me demande s’il arrive à distinguer mon téton. Étrangement, je sens ce dernier durcir, comme si mon geste somme toute assez prude m’excitait. Dans la curieuse ambiance qui règne dans ce lieu, serais-je devenue exhibitionniste ? Montrer mes seins à la plage ne me cause aucun émoi, les laisser se deviner à un vieillard me trouble ! En tout cas, ce spectacle a un évident effet analgésique sur mon patient qui se laisse piquer et repiquer sans aucune réaction. Je souris malgré moi en pensant qu’il aimerait sûrement que je lui fasse encore plus d’injections ; il capte mon sourire et y répond ...
    ... avec générosité.
    
    Avec une certaine duplicité, je masse son épiderme sensuellement pour éviter les hématomes. Il se laisse faire, les yeux perdus dans les secrets de mon décolleté que mes mouvements font encore plus bâiller. Il est si vulnérable, il faut absolument que je le protège des menaces auxquelles il s’expose avec cette intrigante de Fatou. Après ce massage très sensiblement plus long que d’habitude, je m’éloigne de lui, comme à regret. Il se fond en remerciements chaleureux.
    
    Retrouvant mon rôle, je prends son pouls, sa tension, sa saturation. Il est visiblement plus agité que d’habitude. Je n’ose pas le lui dire, car je suis probablement à l’origine de ces troubles passagers. Idéalement, il faudrait que je répète ces soins une fois qu’il se sera calmé. Mais je m’imagine mal refermer tous les boutons de ma blouse et le faire attendre un quart d’heure. Je retourne donc dans mon cagibi, remets mes vêtements civils, mais pas mon blazer, et retourne auprès de lui. Je répète notre traditionnel cérémonial d’adieu, une bise sur chaque joue. Je les trouve particulièrement appuyées aujourd’hui, et ses lèvres, pour la dernière, effleurent la commissure des miennes.
    
    Il va maintenant me falloir affronter le phénomène Jean Philibert. J’aspire de grandes goulées d’oxygène en me dirigeant vers son bureau… Je sais bien que je vais devoir payer de ma personne pour obtenir le soutien du jeune homme pour la protection de son père…
    
    La porte du bureau de Jean Philibert est en ...
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