L'amour tue-t-il ?
Datte: 25/04/2025,
Catégories:
fh,
hagé,
médical,
jalousie,
cérébral,
confession,
Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe
... chêne massif. Je cogne discrètement sur sa façade, et un impérieux « Entrez » me répond. L’homme est assis au fond de la vaste pièce, les pieds posés sur un immense bureau Empire. Il relève le buste et m’ordonne :
— Asseyez-vous, Audrey. Voilà un moment que je voulais m’entretenir avec vous.
Le fauteuil dans lequel je chois est profond et bas. Je me sens petite, vulnérable, la vision du visage de mon interlocuteur derrière les semelles de ses Weston qu’il a laissées posées sur le bureau me trouble. Je tire ma jupe sur mes genoux, elle a une fâcheuse tendance à se relever vu ma position.
— Je voulais vous entretenir de la santé de mon père ; je la trouve bien déclinante, malgré les soins dont vous l’entourez. Il vieillit vite et est de plus en plus sénile. Qu’en pensez-vous ?
Je déglutis. J’ai l’impression que les yeux de l’homme, rivés sur ma poitrine, vont m’arracher mon corsage. Je bredouille :
— Euh… ça dépend des jours. Je ne sais pas si le… euh… traitement que lui réserve sa garde-malade est adapté. Mais peut-être devrions-nous avancer la prochaine visite chez son gérontologue.
Jean Frédéric retire ses pieds du bureau, se lève et déploie son impressionnante carcasse. Il s’approche de moi et, tapotant mon menton, me dit :
— Vous êtes un joli petit lot, Audrey. Je comprends pourquoi mon père ne veut pas entendre parler d’une autre infirmière pour s’occuper de lui.
Je ferme les yeux, je me dis que je dois être forte pour arriver à mes fins. La main ...
... de l’homme quitte mon menton, elle suit ma carotide, se glisse sur ma gorge, s’infiltre dans mon corsage, en fait sauter les boutons un à un. Je me dis que je dois être forte, je dois le laisser faire pour le bien de mon patient. Mais, vite, le contact de ses doigts me fait frissonner. Entre ma vie professionnelle trépidante et mes devoirs maternels chronophages, je n’ai guère le temps de m’occuper de moi, et il y a plusieurs mois qu’un homme ne m’a pas touchée. Visiblement, il sait comment cajoler une femme. Il m’empaume un sein, en caresse le bout avec son pouce, agite la tête de satisfaction. Je me dis que j’aurais au moins dû esquiver un geste de défense plutôt que d’émettre un soupir sensuel qui trahit ma soumission.
— Ce sont de bien jolis nibards que vous avez là, Audrey ! Vous me donnez envie d’en voir plus !
Après avoir dénudé et trituré d’une main ferme ma poitrine, il me soulève comme un fétu de paille, fait glisser mon chemisier, puis s’attaque au zip de ma jupe. Celle-ci tombe en corolle autour de mes chaussures. Me voilà en simple shorty devant lui ! Il émet un petit sifflement, pose sa paume sur ma hanche et me fait tourner plusieurs fois sur moi-même. Ses doigts crochètent l’élastique de mon sous-vêtement et le tirent d’un coup sec vers le bas. Une sensation étrange m’envahit, je n’ai aucune envie de lutter, je laisse ce personnage qui m’est antipathique m’effeuiller sans réaction. Pire, je sens comme une boule dans mon ventre sous la caresse du regard de ...