1. Épilogue (provisoire)


    Datte: 15/04/2025, Catégories: ff, fplusag, fsoumise, fdomine, Masturbation intermast, Oral fgode, fdanus, jouet, bougie, fouetfesse, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... méditerranéen nous le concède souvent à la fin du printemps. Ma terrasse est bien exposée. Je ne contemple pas une mer d’arbres verts, comme depuis le « petit Nice » de la balade avec Colette, mais la mer indigo qui scintille au-delà des maisons de la côte. Les hauteurs de mon quartier sont résidentielles et calmes. Les villas s’alignent le long d’une rue tortueuse et regardent vers le Sud. Pas de vis à vis, les seuls regards que l’on peut poser d’une façade à l’autre sont de biais.
    
    Les liasses de feuillets disparates s’entassent sur la table. Leur volume me découragerait presque. Le soleil m’incite à la paresse. J’entrouvre mon peignoir pour mieux profiter de sa chaleur. La tentation est grande de lui en offrir davantage. Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche, personne. Les mères de famille du voisinage immédiat sont plongées dans leurs tâches ménagères. Allez, hop, à poil ! Après tout, maintenant, je m’en fiche. Les pudeurs de convenance, c’était bon avant. Si une voisine me voit en tenue d’Ève, j’espère que mon exemple lui donnera des idées.
    
    Ah ! Quel bonheur que la chaleur sur les seins et le reste ! J’en suis ragaillardie. J’attaque les premières notes consignées. Il est facile de les organiser. Pas de problème non plus pour transcrire dans les formes les anecdotes vécues en compagnie de mon hôtesse. Lorsque j’avance dans la lecture de ses confidences, je me rends compte que je ne pourrai en faire état tout de go. Le sympathique site sur lequel j’envisage de ...
    ... publier la suite de mes aventures avec Colette n’acceptera sans doute pas les détails crus, cruels, et néanmoins réalistes, qui m’ont été confiés. Je devrai soit censurer les récits, comme celui de la nuit du donjon – mais alors il n’y aurait plus matière à écrire –, soit les édulcorer soigneusement.
    
    Le courage m’abandonne devant l’ampleur des textes à traiter. Combien de temps me faudra-t-il pour mettre tout en ordre, pour expurger sans trahir ? Ma réponse est une fuite : ce travail attendra ! Je préfère rêver nue aux heures qui ont marqué la fin de mon séjour, l’apogée, provisoire j’espère, de mon parcours initiatique en quelque sorte.
    
    Nous étions sorties de la douche, le corps détendu et l’âme rassérénée pour moi, le cœur joyeux pour elle. Colette avait massé d’une main légère l’endolorissement de mes mamelons et de mes lèvres. J’avais tendrement embrassé les ecchymoses que ma main maladroite et mon emportement incontrôlé avaient laissées sur ses seins. J’avais usé de ma langue pour adoucir l’agression de l’eau chaude sur leur peau trop sensibilisée.
    
    Nous avons pris un petit-déjeuner tardif mais reconstituant, et, les peignoirs abandonnés, nous sommes allées nous allonger sur l’ottomane de son petit salon. J’étais trop lasse pour souhaiter autre chose qu’un long moment de repos. Elle a respecté ma fatigue de néophyte. Lovée contre elle et savourant par tous mes pores la douceur de son affection, je regardais les marques toujours pâles imprimées par les pinces à linge ...
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