1. Seniors


    Datte: 15/04/2025, Catégories: fh, hagé, fagée, amour, caresses, Oral pénétratio, rencontre, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... séduisante, croyez-moi.
    
    Le compliment sembla l’étonner, elle m’en remercia. Le repas touchait à sa fin, mais je n’avais pas envie qu’elle parte. Comment faire ? Plutôt timide avec la gent féminine, plus encore face à cette femme si distinguée et délicate, je me voyais mal lui proposer un plan bidon pour me rapprocher d’elle. Je faillis tomber de ma chaise lorsque, arborant son sourire le plus ravissant, Béatrice me demanda :
    
    — Philippe, si je ne vous parais pas indécente, viendriez-vous prendre le café à la maison ?
    
    Confortablement installé dans un canapé de cuir rouge, je la regardai s’affairer, chacun de ses gestes me semblait empreint de grâce, de légèreté, bien que d’une grande précision. Le café servi, Béatrice s’assit en face de moi, dans un profond fauteuil, sa robe ample s’ouvrant légèrement me dévoila un peu ses jolies cuisses charnues.
    
    — Vous savez, Philippe, il y a longtemps que le destin ne m’a pas permis de croiser un homme au comportement désintéressé. Lassée de ma solitude forcée, j’ai osé m’aventurer sur les sites de rencontre, chacun vous assurant de la moralité de ses adhérents. Une escroquerie, Philippe, ou alors je n’ai pas fait ce qu’il fallait ! La plupart des hommes rencontrés ne recherchaient en fait qu’une nuit ou deux de dévergondage, j’ai eu affaire à d’incroyables goujats, à des menteurs, à des obsédés sexuels, alors je me suis désinscrite de tous ces sites, déprimée.
    — Je n’ai pas d’expérience en la matière, Béatrice, mais ...
    ... j’imagine votre déception. Pour autant, l’humanité n’est tout de même pas peuplée que d’époux volages cherchant maîtresse, il faut rester optimiste !
    — Je le suis redevenue grâce à vous, à votre intervention face à ce jeune excité auquel personne ne semblait vouloir apprendre la courtoisie. Et vous n’avez pas profité de la situation, Philippe, je suis très sensible à votre exquise délicatesse.
    
    Un long silence s’installa, je ne quittai pas des yeux ma sublime hôtesse, laquelle sirotait son café en m’observant de ses yeux rieurs.
    
    — Je vous mets mal à l’aise, Philippe ? Vous n’avez pas l’habitude de vous faire draguer par une vieille ? Cela vous fait peur ? Ne me dites pas que vous êtes comme mon ex-mari, amateur de jeunes tendrons, et que la ménopause rend invisibles toutes les autres femmes ?
    
    Incapable de répondre, je me levai, fis un pas dans sa direction et lui pris des mains sa tasse, que je posai sur la table basse. Mes yeux aimantés par les siens, je lui tendis juste les bras.
    
    J’aurais voulu figer cet instant, pétrifier le temps. Béatrice se leva et vint se blottir contre moi, sans un mot, ses mains posées à plat sur ma poitrine, mes bras refermés autour d’elle.
    
    Je ne saurais dire qui de nous deux tendit ses lèvres à l’autre, pour un baiser de cinéma des années trente, aussi léger que chaste, hésitant et timide. Je laissai glisser mes mains sur ses larges hanches, alors Béatrice se hissa sur la pointe des pieds pour me donner un vrai baiser, sensuel en diable, ...
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