Le souper : fin de soirée arrosée - Histoires de Sexe

Le souper : fin de soirée arrosée

... pensées.

— Le café est servi, Mesdames. La soirée n’est pas finie, nous avons encore quelques points à régler. Le gage de Colette, par exemple. Vous en remettez-vous à moi pour le fixer ? Oui ? Bien. Clémence et Aloïse, vous pouvez descendre de votre monture. Toi aussi, Jenny.

Il n’y avait pas eu d’opposition, bien sûr. Colette l’aurait parié ! Elle était décidée à accepter ce qui l’attendait, de toute façon, quoique ce soit. Elle savoura sa tasse de moka avec autant de satisfaction que les autres convives. Elle évitait simplement de regarder vers le chevalet qui luisait de sueur et de mouille.

— Aloïse, reprit Ève, veux-tu aller chercher l’alcool dans la pharmacie ? Merci. Quant à toi, Clémence, tu vas avoir le privilège d’utiliser mon fauteuil. Le coussin est tout chaud, peut-être un peu humide… mais tu aimes cela, n’est-ce pas ?

Elles échangèrent un sourire complice et la cuisinière se dirigea vers la place d’honneur d’une démarche empruntée, que Colette comprenait aisément de même que son soulagement lorsqu’elle s’installa sur le siège. Elle fut par contre surprise de la voir relever les jambes et poser les mollets sur les accoudoirs en exposant sa vulve flétrie.

— Clémence devine mes désirs, vous le voyez, ma chère Colette. Auriez-vous l’amabilité de vous mettre à quatre pattes devant elle ?

Colette s’exécuta avec empressement. (L’idée que son gage soit de remplacer Clémence sur le chevalet de bois brut lui avait traversé l’esprit…) Elle se retint ...

... toutefois, malgré sa curiosité inquiète, de fixer trop directement le sexe épanoui face à elle.

— Votre serviabilité m’enchante, poursuivit Ève sur le même ton un peu compassé. Irait-elle jusqu’à relever votre robe sur vos fesses ? Nous ne nous lassons pas de contempler votre cul.
— Avec plaisir, si cela vous est agréable… (Le moyen de répondre autrement ? )
— Vraiment charmant ! Et seriez-vous assez gentille de bien écarter les cuisses ? Gwladys nous constitue une collection des intimités de mes invitées, et les particularités de votre grosse chatte en font une pièce rare. L’autoriseriez-vous à la prendre en photo pendant que vous accomplirez votre gage ?
— Bien sûr Ève, si vous le souhaitez… se résigna Colette, les yeux toujours rivés au sol.
— Vous êtes d’une obligeance qui me comble, ma chère. Mais votre discrétion à l’égard de Clémence est malvenue. Là, vous nous décevez, moi, et surtout elle.

Le son de la voix s’était durci, réveillant les alarmes d’une conscience perturbée.

— Mais que dois-je faire ? Je ne sais pas ! Vous ne m’avez pas dit quel est mon gage.
— Allons ! Seriez-vous une idiote, Colette, ou une menteuse ? Note cela, Irène, il faudra s’en souvenir, si toutefois notre amie est acceptée parmi nous…
— Vous… Vous voulez que je lèche Clémence ?
— Hé bien, qu’attendez-vous ? Clémence a peiné durement pour assumer sa pénitence. Ne croyez-vous pas que les mêmes douceurs dont vous avez profité réduiraient sa souffrance ?

La vulve était irritée et ...