1. Le souper : fin de soirée arrosée


    Datte: 05/04/2025, Catégories: ff, fff, fplusag, fépilée, fête, fsoumise, fdomine, ffontaine, Masturbation Oral fdanus, sm, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... sur les chairs pour élargir sa chatte, semblait n’avoir d’intérêt que pour elle. Clémence exceptée, les autres avaient repris leurs conversations comme si la situation eût été simple routine. Ce qu’elle devait être, assurément.
    
    Un discret soupir, un rapide mouvement du bassin, un faible « merci Ève » et une courte brillance quand la main s’éloigna, marquèrent chez la Novice le climax de sa récompense.
    
    — N’oublie pas d’écarter tes lèvres en rejoignant Clémence, lui rappela Ève en la congédiant.
    
    Elle étendit même sa mansuétude en autorisant la cuisinière à poser les pieds au sol pour se reculer sur son tréteau. Un bref rictus contracta la mâchoire de celle-ci en décollant sa fourche de la barre qui la tourmentait mais elle soutint tendrement Aloïse pour l’aider à s’installer à califourchon face à elle.
    
    Comme au ralenti, Colette voyait les deux femmes enlacées s’asseoir en silence sur leur instrument de douleur. Le contact avec les chairs fragiles lui était caché, mais elle le devina au gémissement d’Aloïse que la bouche de Clémence étouffa avant qu’il ne devienne cri. La Novice se reprit et releva les genoux, ou plus exactement, laissa sa compagne de martyre les lui relever. Puis, les traits figés par la souffrance, elle lui rendit le même service.
    
    Colette ne savait quoi admirer, ou s’en effarer, le plus, de l’endurance de la plus âgée ou du courage de la plus jeune. Les deux se balançaient maintenant, d’avant en arrière, toujours embrassées. Clémence ...
    ... murmurait des mots d’encouragement à l’oreille d’Aloïse, tandis que, joue contre joue, elles attendaient que Ève leur signifiât la fin de leur épreuve. Il n’y avait pas d’autres spectatrices, d’ailleurs. Apparemment, ce genre d’exercice était banal. Colette se projeta dans l’avenir et frissonna de peur. D’excitation aussi, ce qui l’affola davantage.
    
    — Tenez, Colette, l’interpella Ève en lui tendant un plat de pâtisseries. Voulez-vous leur donner le dessert ? Et prenez le vôtre en leur compagnie, il y en a largement pour trois.
    
    Elle accepta et remercia d’un pâle sourire, mais les gâteaux avaient plus de mal à passer sa gorge que pour celles qui se torturaient devant elle. Les larmes qui noyaient les yeux d’Aloïse pas plus que le souffle court et contraint de Clémence ne les empêchait d’apprécier chaque bouchée. Et dans l’expression de leurs regards, l’extase et la fierté dominaient la souffrance.
    
    Captivée par ce mélange de sentiments dont elle se demandait si au fond d’elle-même elle n’en connaissait pas les raisons, Colette ressentait une sourde attirance pour les épreuves qui les provoquaient. Elle enviait celles qui subissaient cette expérience, le désir de brimades se changeait en besoin de sévices, la tentation du plaisir de la douleur en repoussait la crainte. Elle s’imagina à leur place, elle le souhaita, et la peur de ne pas être jugée digne d’une telle soumission la tarauda. L’invitation lancée à la cantonade par Ève mit un terme provisoire à la confusion de ses ...
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