1. Rien ne vaut le théâtre classique


    Datte: 02/04/2025, Catégories: fh, ff, ffh, extracon, cadeau, fête, humilié(e), dispute, intermast, Oral légumes, théatre, historique, théâtre, historiqu, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... divertir, et me divertir si vous en êtes capable !
    
    Louis : Elle est charmante, non ? Au revoir, ma mie, à demain.
    
    (Louis et Philippe sortent. Antoinette s’effondre en pleurs sur son lit.)
    
    (Béatrice entre.)
    
    Béatrice : Mais Antoinette, ma reine, que sont ces pleurs ? Que vous arrive-t-il ?
    
    Antoinette : C’est ce méchant homme ! Je ne veux plus jamais le revoir !
    
    Béatrice : Quel homme ? Joseph ?
    
    Antoinette : Non. Louis. Le roi. Un roquet arrogant, oui ! Aucune délicatesse. En plus, il aime les grosses.
    
    Béatrice : Il était seul ?
    
    Antoinette : Non, il y avait aussi un Philippe de je ne sais pas quoi. Il voulait me faire je ne sais quoi. Aucun respect.
    
    Béatrice : Ces deux-là, quand ils sont ensemble, ils sont odieux. Il y a une espèce de compétition entre eux, c’est à qui se montrera le plus goujat. Mais ne vous alarmez pas, ma mie, le roi seul sera beaucoup plus respectueux. En fait, ce jeune homme est un timide qui tente de se faire passer pour ce qu’il n’est pas. Quand vous serez seule avec lui, soyez ferme, prenez sa queue en main et vous verrez qu’il sait être reconnaissant.
    
    Antoinette : Merci, Béatrice, car je me sens vraiment découragée.
    
    Béatrice : Me permettez-vous, Antoinette, de sécher ces larmes sur vos joues ? Je déteste voir ma reine pleurer.
    
    Antoinette : Oh, faites, je vous en prie.(Béatrice lèche les joues de la reine) Oh ! Mais on ne sèche pas des larmes avec une langue ! Béatrice, vous avez une petite langue charmante, mais ...
    ... vous êtes une coquine, n’est-ce pas ?
    
    Béatrice : On ne peut rien vous cacher. Si vous aimez ma langue, la voulez-vous dans votre bouche ?
    
    Antoinette : Je viens d’une province reculée et je ne connais rien aux hommes, mais je joue à embrasser mes compagnes de jeu depuis toujours. Hmmm.(Elles s’embrassent) Maintenant, dites-moi la vérité. Êtes-vous l’amante de mon mari ?
    
    Béatrice : Cela m’est arrivé. Mais ce n’était pas votre mari. À partir de demain, je demanderai votre permission avant d’accepter ses saillies.
    
    Antoinette : Je suis naïve, mais je m’en suis doutée. Il a dit qu’il aimait les grosses et vous avez vraiment des gros nichons comme il doit les aimer. Voulez-vous me les montrer encore ? La dernière fois, il y avait ce jardinier et je n’en ai pas profité.
    
    Béatrice : À votre service, Antoinette. Mais en échange, si vous me montriez les vôtres. Mieux, si on se mettait toutes nues ?
    
    Antoinette : Oh très bien ; ça me rappellera les jeux de mon enfance.
    
    (Elles se déshabillent mutuellement)
    
    Antoinette : Vous voyez ce que je vous disais : de tous petits nichons. Sa Majesté ne va pas les aimer du tout et je vais mourir de honte.
    
    Béatrice : Je les aime, moi et je crois qu’il les aimera si vous le laissez jouer avec.
    
    Antoinette : Mais vous me pincez fort mes petits tétins !
    
    Béatrice : Vous n’aimez pas que je le fasse, Antoinette ?
    
    Antoinette : Si, j’aime. C’était histoire de causer. Puis-je téter les vôtres comme le faisait ce jardinier goulu ...
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