TT Com – J’ai bien fait de rester tard ce soir - Histoires de Sexe

TT Com – J’ai bien fait de rester tard ce soir

... nuit avec Béatrice, je veux la garder pour moi, égoïstement :

— Justement, une raison de plus pour rester avec moi cette nuit. Quant à la justification, nous dirons que tu es venue un peu plus tôt au boulot… Et puis, honnêtement, j’ai une énorme envie de te faire l’amour au petit matin !
— Gros profiteur !
— C’est comme ça qu’on parle à son employeur ? Tu mériterais que je t’affecte illico à mon service comme esclave de direction, avec une place de choix sous mon bureau !
— Gros macho, va ! Chassez le naturel, il revient au galop !

Je me contente de sourire. De son côté, elle marque une légère pause, puis elle continue d’une voix nettement plus feutrée :

— Ça te plairait bien que je me balade en lingerie sous ton nez toute la journée, que je te fasse des turluttes et que tu mettes ta zigounette en moi, matin, midi et soir, n’est-ce pas ?
— Je ne l’aurais pas dit ainsi, mais tu as tout bon !

Visiblement, il y a un avant et un après. La timide Béatrice est en train de faire place à une femme plus libérée. Je continue de caresser ses belles fesses, elle se laisse faire avec plaisir :

— C’est vrai que j’aimerais bien rester avec toi cette nuit, mais tu vas vouloir me faire l’amour trente-six fois. Et demain, il s’agirait quand même que je sois en forme pour travailler ! Du moins, donner l’illusion, afin de ne pas alimenter la machine à ragots qui traîne dans les couloirs…
— Dans ce cas, j’ai une proposition à te faire…

Sentencieusement, elle répond :

— ...

... Je vous écoute, Monsieur le Directeur…
— On refait l’amour, puis dodo, moi collé contre ton dos. Et bien sûr, crac-crac au petit matin.
— Collé contre mon dos ? Hmm, avec un machin tout dur contre mes fesses… ou dans mes fesses ?
— Ah ça…

Comme je préfère de loin les actes aux paroles, tel le grand fauve que je suis (paraît-il), je me jette sur ma tendre proie qui se met à rire sous mon assaut libidineux.

— Mais comment tu fais pour que ton engin soit encore d’attaque ! Tu m’as déjà fait l’amour, je ne sais combien de fois !
— Avec toi, je n’ai pas besoin de petites pilules bleues…

Quelques minutes plus tard, après avoir joui tous les deux, nous nous endormons, fatigués mais repus. Plaqué contre le dos de ma nouvelle conquête, une main sur son ventre et l’autre cueillant un sein, je sombre peu à peu dans les bras de Morphée, ma verge coincée entre ses cuisses, mon pubis collé contre ses fesses bien rondes.

— Bonne nuit, Tanguy…
— Bonne nuit, Béatrice…

Un léger silence, puis la voix de ma nouvelle compagne de jeu retentit :

— Évite de me réveiller en pleine nuit, s’il te plaît…
— Je te réveillerai vers sept heures trente, ça te convient ? J’ai tout ce qu’il faut pour déjeuner sur place…
— En réalité, tu veux qu’on reprenne des forces avant de remettre le couvert, c’est ça ?
— On ne peut rien te cacher !

Me pressant encore plus contre son corps tout doux, j’embrasse Béatrice sur la joue. Malgré la semi-obscurité, je vois bien qu’elle sourit.

Oui, ...