TT Com – J’ai bien fait de rester tard ce soir - Histoires de Sexe

TT Com – J’ai bien fait de rester tard ce soir

... c’est ça ?
— Exactement. J’aurais préféré t’inviter au restau, mais j’ai trop envie de continuer à te faire subir bien des choses. Donc, ce sera des plats à réchauffer au micro-ondes. J’ai un assez large choix dans mon petit frigo.
— Hmmm… ça me va…

Nous avons rapidement mangé un petit quelque chose afin de mieux replonger ensuite dans les turpitudes sexuelles, avec Béatrice qui avait plein de choses à expérimenter, et moi plein de choses à découvrir sur elle et en elle.

Sans faire attention au temps qui filait trop rapidement.

Minuit est dépassé, ce fut une belle séance, avec à nouveau des décollages fabuleux au-delà des nuages ! Non, la jouissance d’avant le repas n’était pas un hasard. À la fois fatigué et heureux, je contemple le nouveau et magnifique jouet à moitié endormi que le hasard ou le destin ont mis sur ma route. Je pense que je vais faire un petit bout de chemin avec Béatrice, même si j’ignore royalement où cela nous mènera, elle et moi.

Toujours est-il que nous sommes assurément passés du vous au tu. Il est vrai que nous sommes devenus beaucoup plus intimes. Parfois, Béatrice hésitait entre les deux. Mais lors de ses jouissances, elle bascule définitivement dans le tutoiement.

À moitié hébétée, reprenant ses esprits, Béatrice me confirme peu après que ce fut une belle séance :

— Eh bé ! Y a une sacrée différence ! Le jour et la nuit !
— Tu veux dire : entre ton mari et moi ?
— Ah ça, oui ! Quand je parlais de grand fauve, je ne me ...

... trompais pas !
— Merci du compliment indirect.

Levant sa tête de l’oreiller, elle se tourne vers moi :

— Tu peux être fier de toi, Tanguy ! Pfiou, j’ai l’impression d’avoir couru le marathon ! Je suis claquée, complètement HS, mais pleinement heureuse ! C’est dingue de jouir comme ça !
— Merci du compliment direct. Très heureux moi aussi que tu sois heureuse.
— Comment tu fais pour être toujours aussi… flegmatique ?
— C’est ma nature profonde, je suppose…

Complètement allongée sur le ventre, me souriant, Béatrice demande :

— Mais on va faire comment maintenant, toi et moi ? Je veux dire… nos rapports… nos relations, je veux dire. T’es mon directeur tout de même…
— Hmm, on va rester simple. Professionnellement, ce sera vous, moins professionnellement, ce sera tu. Simple et efficace, non ?
— Si tu le dis… mais je vais te regarder autrement…
— Je te rassure : moi aussi, je vais te regarder autrement…

Caressant son beau popotin, je propose à ma nouvelle maîtresse :

— Et si tu passais la nuit ici, avec moi ? Il n’y a personne chez toi, comme chez moi.

Elle s’exclame :

— Ici ? Mais demain, on fait comment pour… pour justifier ma présence ?
— Nous sommes déjà demain.

Levant brusquement la tête, elle pousse un petit cri :

— On est déjà demain !?
— Il est minuit et demi.
— Oh merde ! Y plus de métro à cette heure-là !!

Ce dépassement d’horaire n’était pas planifié, mais cette absence de moyen de transport m’arrange bien, car j’ai envie de passer la ...