Jean-Phi
Datte: 26/07/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
cadeau,
grosseins,
fépilée,
caférestau,
anniversai,
BDSM / Fétichisme
entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
fdanus,
Auteur: Broutchoux, Source: Revebebe
... d’au moins trente roses rouges ; il est tellement gros que je ne vois que lui. Je jubile :
— Oh, merci mon amour ! Je ne m’y attendais pas… Je t’adore, elles sont magnifiques.
Je prends le bouquet et me prépare à t’embrasser, et là, surprise : je vois Jean-Phi avec un sourire radieux.
— Je suis ton amour et tu m’adores, maintenant ? Joyeux anniversaire, ma poule !
Quel culot ! Qu’est-ce qu’il fait ici, justement aujourd’hui ? Ce n’est pas mon anniversaire, ni le sien, ni le nôtre. En plus, il sait très bien que j’ai horreur qu’il m’appelle « ma poule » : c’est d’une vulgarité…
Je le fais entrer précipitamment pour que personne dans la rue ne le remarque, l’installe dans le salon où il s’assied dans notre canapé en cuir rouge, l’air content de lui. Je lui propose un café qu’il accepte et fonce dans la cuisine pour le préparer. J’ai besoin de comprendre. J’ai peur que tu arrives et que tu me fasses une crise de jalousie en le trouvant dans notre salon avec un bouquet de roses, rouges en plus. Je t’envoie un SMS : « À quelle heure tu rentres ce soir ? » Pas de réponse. Je prends un vase, y mets de l’eau puis les roses, les dépose sur la table de salon puis je sers le café de Jean-Phi, avec un demi-sucre dedans et un « en sucette » à côté, à la mode ch’ti.
Tout en restant debout devant lui, je lui demande :
— Pourquoi tu viens m’offrir des roses, spécialement aujourd’hui ? Tu es fou !
— Je vois que tu te souviens comment j’aime mon café ; tu es adorable. ...
... Tu le sais bien, c’est notre anniversaire : il y a vingt-sept ans aujourd’hui tu m’as fait ma première pipe. Depuis, tu es devenue une sacrée suceuse, même si depuis un an tes lèvres et ta langue me manquent beaucoup.
Surprise, je lui réponds :
— Merci pour le compliment, mais il n’y a pas d’anniversaire entre nous ; et en plus, il y a un an tu m’as dit que ta femme avait bien appris et que tu n’avais plus besoin de moi pour te dégorger le poireau. Tu m’as vexée ; je ne suis pas seulement ton vide-couilles.
— Alors ça, c’est fort de café ! Tu ne te souviens pas de ta première pipe ? Ça faisait un an qu’on s’embrassait, qu’on se caressait, mais pas plus. Tu me disais tout le temps « Ma virginité sera pour l’homme de ma vie, il en aura la primeur et l’exclusivité ; ce ne sera jamais toi : tu es juste un bon ami. » Tu ne peux pas savoir comme cette phrase me faisait mal, et quand tu as enfin accepté de me sucer, j’ai cru que j’avais gagné ; et même pas. Tu m’as seulement dit « Ma bouche est à toi, tu es mon ami, je ne sucerai que toi, exclusivement. » Maigre consolation, même si depuis tu es devenue la colonelle des pompiers.
Je n’avais pas fait attention à cet anniversaire-là et je n’avais jamais remarqué que la date était la même. Peut-être parce que j’étais tombée follement amoureuse de toi deux ans après.
Et il enchaîne :
— Je sais à quoi tu penses : deux ans après, jour pour jour, tu m’as appelé en pleine nuit ; tu étais heureuse : « Bonsoir, Jean-Phi ; ça y ...