De la petite Marie à la redoutable Malika (1)
Datte: 26/07/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: ManuLolo, Source: Xstory
... vigilants.
Je ne pus m’empêcher de répondre :
— Oh, Malika, c’est bon, on n’est plus des bébés, on peut s’amuser un peu et être dispos pour les gamins au cas où...
Elle me rétorqua d’un ton méprisant
— Oh toi, Ben, c’est sûr que la journée n’a pas dû trop te fatiguer et je comprends que tu sois en pleine forme !
Je n’avais pas envie d’en rajouter et je me levai en allumant une cigarette avant de sortir. Tout le monde obéit et sortit tranquillement du bâtiment composé de la cuisine et du réfectoire.
Les cinq moniteurs des petits se dirigèrent vers le bâtiment des petits, que nous appelions "le château", tandis que je gagnais le campement, ma lampe torche à la main, éclairant mes pas dans la nuit, suivi de mes collègues Benjamin, Oumar, Catherine et la petite Marie. Celle-ci me rattrapa rapidement en hâtant le pas et me prit le bras en marchant à mes côtés :
"Ben, elle n’est vraiment pas sympa, Malika, qu’est-ce que tu lui as fait ?", fit-elle en chuchotant.
Je haussai les épaules :
— Je lui ai rien fait à cette garce, je m’en voudrais. Vivement demain qu’on se casse !
Oumar s’approcha à son tour :
— Vous inquiétez pas les potes, je lui ai vidé un sachet de somnifères dans son verre de jus de fruit et elle va pas moufter de la nuit.
Je me tournai vers Oumar :
— Tu as du somnifère, toi ?
Il me fit un grand sourire :
— Ouais mec. J’avais piqué ça dans la chambre de Francis, il a souvent du mal à dormir.
Je ne me pus m’empêcher de ...
... rire et de lui donner une tape amicale dans le dos :
— Tu vas pouvoir aller visiter une autre tente que la tienne, pas vrai Catherine ?.
Il me sembla que Catherine rougissait dans la pénombre. Elle prit la main d’Oumar avant qu’ils ne s’embrassent rapidement et ne s’écartent chacun vers leur tente. Malika n’était pas encore couchée et n’allait pas tarder. En tant qu’adjointe du directeur, elle était chargée des grands et avait aussi sa tente près des nôtres, dans le même coin du terrain – un petit pré entre les bâtiments et la forêt. Benjamin nous fit un signe de la main :
— Moi, je vais vraiment me coucher, je suis naze et j’ai chopé un de ces mal de crâne, tchao .
Le campement était calme. Tous les ados étaient dans leurs tentes, des tentes de quatre, non mixtes (enfin, normalement...). Ca discutait doucement, ils devaient également être fatigués de la randonnée de la journée et de la baignade dans le lac au bord duquel nous étions arrivés après de longs kilomètres de marche ensoleillée.
J’ouvris rapidement ma tente pour récupérer mon gel douche et ma serviette de bain et je repartis vers le bloc sanitaire. Je vis plus loin la silhouette de Malika qui regagnait sa tente. Je l’entendis grommeler quelque chose à l’encontre de Marie qui, ses affaires de toilette à la main, avait failli trébucher en se prenant les pieds dans les fils d’une tente. Des rires d’ados se firent entendre à leur tour, Malika intimant ensuite le silence à tout le monde. Quelle rabat-joie ...