1. De la petite Marie à la redoutable Malika (1)


    Datte: 26/07/2019, Catégories: Erotique, Auteur: ManuLolo, Source: Xstory

    J’étais fatigué et en colère. Non seulement la journée avec les enfants du centre avait été usante, mais en plus je m’étais fait allumer durant la réunion du soir pour des activités soi-disant mal préparées. Le directeur, Francis, s’était montré plutôt bienveillant mais son adjointe, la redoutée Malika devait en avoir après moi, je ne sais pas, elle avait pointé mes insuffisances pédagogiques ou je ne sais quoi. Je me jurai de laisser tomber ces travaux de moniteur saisonnier pour aller vendre des glaces au bord de mer dès l’année prochaine. J’étais dépité. Enfin, c’était le dernier soir. Il était minuit et demi et tous les enfants étaient couchés. Demain, c’était le retour en car et le long trajet du retour chez papa et maman pour tous les petits et les ados.
    
    Le dernier soir de colo, c’était l’occasion de faire la fête, sans faire trop de bruit, de veiller, grignoter ensemble en cuisine et de boire un peu en draguant gentiment les monitrices, jeunes pour la plupart. Moi j’avais 25 ans, il y avait cinq autres garçons parmi les moniteurs et une demi-douzaine de femmes de 18 à 30 ans environ. Parmi elle, la petite Marie, juste majeure, les cheveux blonds fins, le regard bleu. Elle me fixait souvent d’un œil langoureux et c’était encore le cas ce soir-là...
    
    Je n’arrivais pas à me détendre et à profiter de l’instant. Je n’arrêtais pas de penser à Malika, à son regard noir ou méprisant sur moi. Je ne devais pas être son genre. Et depuis que son chéri, l’aide-cuisinier de la ...
    ... colo, un jeune costaud prénommé Farid, avait dû rentrer précipitamment pour un problème personnel, c’était pire. Je dois reconnaître qu’elle m’impressionnait. 35 ans environ, la peau mate et les yeux sombres, de longs cheveux épais et bouclés, elle était en outre assez grande, avec des courbes partout. Avec les rapports professionnels tendus qui existaient entre nous, je n’avais pas l’esprit à fantasmer sur elle, et pourtant...
    
    Catherine aussi, n’était pas mal. Mais c’était la chérie d’Oumar. Un jeune collègue sympa et marrant avec qui je m’entendais bien. Ça ne m’empêchait pas de plonger dans le décolleté plongeant de cette Marseillaise à l’accent chantant dès que je le pouvais, c’est-à-dire pas très souvent, Malika lui faisant reboutonner ses chemises lorsque nous étions avec les ados dont nous avions la charge. Il est vrai que les petits mâles avaient aussi l’œil souvent baladeur...
    
    Nous étions tous en train de discuter tranquillement, il était à peine une heure du matin, quand Malika entra dans la cuisine, l’air fatiguée et énervée tout à la fois :
    
    — Demain vous devez vous lever de bonne heure, alors ne tardez pas trop à aller vous coucher. Pour l’équipe qui dort dans le bâtiment principal, vous ferez attention de ne pas claquer les portes. Francis est couché et les petits ont mis beaucoup de temps à s’endormir. Pour ceux qui sont au camp d’ados, les jeunes risquent de discuter tard ou d’avoir envie de faire des conneries pour fêter la fin du séjour, alors soyez ...
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