1. La plasticité du corps ou la boucherie à l'eau de rose


    Datte: 08/03/2018, Catégories: fh, grossexe, taille, bizarre, boitenuit, collection, hdomine, pied, pénétratio, sm, gifle, sorcelleri, occasion, Auteur: David Blonfali, Source: Revebebe

    ... chiper un bisou.
    
    Ma tête tourbillonnait alors que je sentais ses petites lèvres fraîches et sèches toucher les miennes. Notre baiser tellement sage était presque platonique.
    
    De mon côté je ne bougeais pour ainsi dire pas.
    
    Un groupe de soulards éructant et crachant s’approcha de nous. Ils étaient encore loin mais son œil aiguisé habitué à fuir s’alerta bien avant moi. Toujours avec douceur elle me tira en retrait, gardant mes deux mains emprisonnées. Je ne sais pas si l’on s’accrochait l’un l’autre ainsi ou alors si nous cherchions plutôt à retenir cet instant magique.
    
    Nous pénétrâmes une bergerie déserte, nous tombâmes sur une vieille couverture posée sur de la paille.
    
    De mon avis aucune chambre nuptiale ne vaut ce que fut cette nuit-là notre chapelle agreste. Sans nous quitter des yeux, nos lèvres nous intimèrent impérieusement une fusion. Ce baiser chaste et plein d’émotion nous tira sa révérence sous la forme d’une petite pointe de langue. Elle vint subitement taper à l’entrée de ma bouche.
    
    Dès lors le désir sexuel inonda cette scène. Je laissai entrer cette langue fureteuse, malhabile. Nos mains découvraient nos corps. Nos habits se sentant de trop dans ce tableau nous quittèrent un par un.
    
    Ses petites mains douces couraient, glissaient avec douceur sur tout mon corps. Leur maelstrom tournait sans fin avec pour centre mon sexe. Mes cuisses, mon ventre, mes hanches, l’intérieur de mes cuisses, mon bas-ventre… Enfin quelques doigts vinrent à la ...
    ... rencontre de la base de mon sexe, bousculèrent mes testicules, puis remontèrent pour soulever mon gland.
    
    Jeanne décolla sa bouche, se recula un peu, embrassa mon torse, mes épaules. Puis revint devant mon visage et me fit du regard un signe « À tout à l’heure ». Quittant à regret ma bouche et mon visage mais ne tenant plus à explorer d’autres parties plus charnelles de mon corps. Comme je la retenais, ses petits yeux bleus me manquaient déjà, elle me sourit. Après les semaines d’errance, de fatigue et de solitude affective, sa gentillesse et sa tendresse m’éclatèrent au visage, ses petites dents carnassières et blanches m’offrirent une surdose d’émotion. J’éclatai en sanglots. Elle, surprise, me prit dans ses bras, un peu affolée.
    
    Notre nuit fut infinie. Ses mains, sa bouche se firent dévotes. Tous ses gestes étaient retenus, souples, courts. Mais infiniment doux et aimants. Elle câlina et embrassa mon sexe plus qu’elle ne le suça.
    
    À mon tour, je partais à la découverte de son corps. Je crois que c’est en embrassant ses cuisses blanches et dodues que je tombai éperdument amoureux d’elle. J’étais fou d’elle. Jusqu’à ses mollets tendres et laiteux que je comblais de baisers. Ses petits pieds me parurent follement érotiques. Cinq joyeux et drolatiques petits boudins les terminaient. Jamais je n’avais vu de chose plus adorable. Je restai en contemplation devant ses orteils un long moment.
    
    Quel émerveillement sans cesse renouvelé lorsqu’elle leur commandait de s’agiter ...
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