1. La plasticité du corps ou la boucherie à l'eau de rose


    Datte: 08/03/2018, Catégories: fh, grossexe, taille, bizarre, boitenuit, collection, hdomine, pied, pénétratio, sm, gifle, sorcelleri, occasion, Auteur: David Blonfali, Source: Revebebe

    ... imprécations incompréhensibles. J’étais tout à fait sidéré.
    
    Elle me cracha au visage. Un mal de tête très violent me saisit.
    
    Elle fit demi-tour et se dirigea vers la sortie. Mais elle se ravisa, s’immobilisa et se retourna doucement vers moi, le sourire mauvais. Elle porta l’extrémité de ses doigts à la bouche et bondit comme une panthère vers moi. Une douleur déchira mes paumes. Je les vis lacérées par ses ongles, elles me brûlèrent affreusement. Quand je relevai les yeux elle avait disparu, seul son rire inquiétant flottait encore dans mes tympans.
    
    Elle m’avait jeté un sort. Je ne le compris que le lendemain lorsqu’en m’approchant du miroir pour me raser, je faillis mourir de peur. Mon visage n’était plus moi. Un homme indubitablement se trouvait devant moi mais sans aucune ressemblance avec l’homme que j’étais la veille en me couchant. Je ne pus établir aucune parenté avec quiconque de ma souvenance. Abasourdi je m’assis comme un automate sur le bord de la baignoire.
    
    Je respirais fort en essayant de comprendre. Je posai mes mains sur mes cuisses nues. Un second coup de massue me tomba sur la tête. Mes yeux virent mes cuisses gonfler, enfler. Devenir grosses et grasses.
    
    Cette bohémienne – quoi d’autre ? – m’avait ensorcelé. Je réalisai dans les jours suivants à quoi elle m’avait condamné. À compter de ce jour je me réveillai chaque matin avec un nouveau visage – souvent banal, parfois laid.
    
    Mais elle avait également donné à mes mains le pouvoir incroyable ...
    ... de commander aux chairs. Je pouvais à volonté par simple apposition des mains changer la taille de mon corps, sa masse ou même sa pilosité.
    
    Je ne tardai pas à essayer ce pouvoir sur mon pénis qui obéit sagement comme le reste de mon corps aux déformations que je lui demandais.
    
    Rapidement je me façonnai un corps d’apollon. Je m’étirai jusqu’à près de deux mètres. Puis je m’affublai de muscles en pagaille.
    
    Je m’admirais dans la glace sans trop y croire. J’avais des épaules comme des ballons de foot, les mains comme des battoirs, les cuisses épaisses, le torse énorme. Je m’habillai de mes habits les plus amples et les plus souples.
    
    Investissant une boîte de nuit, j’étais bien préparé à me faire supplier par des chapelets de Barbies me suppliant de toucher mes muscles.
    
    Mais ce corps par trop difforme et boudiné faisait plutôt sourire. Les regards que j’arrachais étaient compatissants ou moqueurs.
    
    En y ajoutant ma grande maladresse à mouvoir ce quinze tonnes sur la piste de danse, le tableau n’offrait qu’un sex-appeal modéré.
    
    Fatigué, assoiffé, j’emmenai ce corps se vautrer dans un canapé, au fond. C’est alors que je remarquai une petite blonde. Très menue, très pâle, elle ne me lâchait pas des yeux. Elle s’approcha de moi et posa le coin d’une fesse à l’extrémité de la banquette que j’occupais aux trois quarts. Je la vis poser sa petite menotte sur ma grosse cuisse. Elle me regardait de ses grands yeux bleu très clair. Deux petits seins ronds émergeaient d’un ...
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