1. La plasticité du corps ou la boucherie à l'eau de rose


    Datte: 08/03/2018, Catégories: fh, grossexe, taille, bizarre, boitenuit, collection, hdomine, pied, pénétratio, sm, gifle, sorcelleri, occasion, Auteur: David Blonfali, Source: Revebebe

    J’aurais dû me méfier de cette femme. Elle m’avait abordé dans un bar. J’avais ma chope à la main et ne pensais à rien d’autre qu’à cette bière fraîche. Au plaisir de l’instant de répit après une journée bien chargée.
    
    Et puis elle est apparue et m’a parlé. Elle n’était pas jolie mais avait un visage étrange, attirant. Elle me parlait d’une voix soufflée, terriblement sensuelle. Me regardant par-dessous, il m’était impossible de jamais croiser son regard. La peau mate, les yeux sombres, en amandes. Le visage habillé d’un tissu à la fois noir et moiré.
    
    J’étais à ce moment dans la pleine force de ma jeunesse : 23 ans ! Et terriblement fier de ma personne. Je me trouvais bien fait, sympa, intelligent. En un mot irrésistible. Je ne me défaisais jamais de mon arrogance.
    
    Et voilà cette femme qui vint me trouver, me parlant de tout et de rien. Elle avait l’esprit vif, espiègle, joueur. Le visage penché, aguichante mais toujours en retrait elle enchaînait les banalités et les piques subites.
    
    Était-ce la bière ou la fatigue ? Toujours est-il que mes idées se mirent à se marcher les unes sur les autres, ce visage troublant dont le regard sombre semblait regarder mon menton m’envahit la tête.
    
    Une main douce glissa jusqu’à la mienne. Je me vois encore la suivant dans un coin du troquet. Nous tombâmes mollement sur une banquette, les mains rampèrent et empoignèrent vivement mes avant-bras. Son bavardage ne s’interrompait pas, son souffle toujours roulant à mes oreilles ...
    ... m’hypnotisait. Comme un enfant qu’on chercherait à calmer ou à endormir elle m’avait emprisonné par sa douce et insistante mélopée. Nos bustes se rapprochèrent. Son front brûlant cogna ma pommette. Elle regardait toujours en bas. Est-ce que si nos regards s’étaient croisés l’enchantement se serait évanoui ?
    
    À présent j’entendais cette voix et sentais en même temps l’air brûlant sur mon cou. Son odeur inonda mes poumons. Elle se redressa doucement. Je sentais son haleine remonter jusqu’à mon menton. Ses lèvres entrouvertes se muaient sans cesse avec une infinie douceur.
    
    C’est alors qu’une porte s’ouvrit violemment derrière nous. Surprise, elle leva les yeux. Je vis son œil gauche vitreux, sans vie. J’eus un hoquet de surprise. Je fis ensuite un geste très laid. Me relevant d’un coup je jetai les yeux à droite et à gauche de crainte qu’on m’ait vu, moi, en la compagnie de cette femme borgne, difforme.
    
    Elle s’était tue. Ses lèvres si accueillantes un instant auparavant étaient maintenant pincées. J’ajoutai à la muflerie de mon comportement en envoyant une main lui soupeser outrageusement un sein et dis :
    
    — C’est pas grave, tu as des gros nichons, je te mettrai un oreiller sur la tête !
    
    Sa réaction fut terrible. D’un mouvement ample elle se retrouva debout, la mâchoire contractée, les sourcils froncés. Je restais sans bouger. Elle leva lentement les mains devant elle, doigts écartés. Du fond de sa gorge sortit un grondement sauvage et terrifiant. Il se mua en des ...
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