Ouverture d'esprit - Histoires de Sexe

Ouverture d'esprit

... trouver une solution. Je devais prendre les devants avec Karine, ne pas la laisser croire qu’elle me tenait d’une quelconque manière, voire lui faire admettre un moment d’égarement commun, sans conséquence ni pour elle ni pour moi. Mais pourquoi pas agir sans se priver d’un peu plaisir entre adultes consentantes ? Elle était quand même assez craquante, Karine, et je n’avais pas vraiment senti de retenue dans notre corps à corps.

Le lendemain matin, je me rendis au bureau en empruntant la porte principale, et je fus accueillie par un grand bonjour de Karine, trônant derrière son comptoir. Je répondis à son bonjour de manière tout aussi enjouée, ce qui illumina son bien joli minois d’un sourire à faire fondre la banquise.

— Tu vas bien, Magali ? Je ne crois pas que tu aies de rendez-vous ce matin à l’accueil, en tout cas personne ne m’en a informée. Tu attends quelqu’un ?
— Oui, toi, mais en fin d’après-midi à mon bureau si tu es libre, afin que l’on discute de ma proposition d’augmenter ton pourcentage de travail.
— Attends que je regarde… Oui ce serait possible, mais pas avant seize heures trente.
— Parfait. Alors à tout à l’heure, et bonne journée.

Mails, séances, rendez-vous, téléphone, pas le temps de déjeuner, la fin de l’après-midi fut vite là. Je pris quelques minutes pour rectifier mon maquillage et mon « uniforme » de cadre supérieure, jupe crayon serrée et bas, chemisier blanc coupe ajustée avec décolleté sans boutons, collier discret.

Karine se ...

... présenta à l’heure convenue, souriante, ravissante dans son tailleur épousant élégamment ses menues formes. Ses chaussures à talon compensaient presque notre différence de taille. C’est elle qui brisa la glace.

— Tu permets que je t’embrasse, Magali ?
— Mais oui,(En exagérant un peu) Bonjour Karine, tu veux boire quelque chose ? J’ai du café ou du jus d’orange.

Une fois servie, je fis asseoir la jolie réceptionniste dans le fauteuil du petit « coin salon » de mon nouveau bureau, Bastien ayant récupéré celui de l’ancien patron. Je m’assis en face d’elle, dans l’autre fauteuil dont la profondeur avait fait légèrement remonter ma robe, ainsi que sa courte jupe, découvrant nos cuisses. Karine avait croisé les jambes, moi pas, l’humidité qui se développait entre elles m’interdisait tout frottement sur cette zone sensible.

— Donc, si je résume, tu serais d’accord d’augmenter ton temps de travail et de passer de cinquante à quatre-vingts pour cent, à condition de conserver le lundi comme jour de congé ?
— Exactement, et je te remercie beaucoup de ta proposition, je ne m’y attendais pas venant de toi après ce que je t’ai fait. Maintenant que l’on en a terminé avec les chiffres, je peux te poser une question très indiscrète ?
— Pose-la, mais si c’est trop indiscret tu n’auras pas de réponse.
— En fait, tu es bisexuelle, mais pas lesbienne ?
— Ce n’est pas indiscret, d’autant que c’est toi qui as tout fait pour que cela se sache, alors nul n’ignore mes penchants sexuels. Pour ...