1. Le saule pleureur


    Datte: 05/03/2025, Catégories: f, cadeau, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation init, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... sandales se mariait agréablement au jaune léger de sa robe. Une légère et courte robe sur la peau. Une paire de sandales aux pieds. Ce serait tout ce qu’elle porterait. Ainsi en avait-elle décidé. Une audace qui l’avait tétanisée sur le moment, avant de terriblement l’exciter.
    
    Le corps de Mélanie s’était très vite nimbé de sueur en parcourant la route qui la menait au parc. Sa peau était moite sous la robe légère. Elle s’était très vite rendu compte que sa décision l’excitait terriblement. Maintenant, oserait-elle seulement se plier à son désir trouble et malsain ? Trouverait-elle la force de bousculer les barrières de sa pudeur naturelle ? Aurait-elle cette sorte de courage impudique ? La jolie brune mouillait déjà dans sa marche pour retrouver son arbre. Parfois, ses cuisses se touchaient, et elle sentait l’humidité qui s’était épanchée de son ventre pour s’étaler sur sa peau douce et chaude. Peut-être avait-elle même déjà taché sa robe. Le vêtement moulait ses formes dans sa marche rapide. Elle arrivait toujours la première, mais se sentait aujourd’hui impatiente.
    
    L’homme était déjà là. Pourquoi ? Jusqu’ici, il apparaissait toujours un peu après elle. Comme s’il lui donnait un temps d’avance pour s’installer sous son arbre. C’était à croire que sa décision toute neuve avait alerté l’homme du banc, où qu’il fût, il avait peut-être reçu son message. Et donc, il avait peut-être lui aussi pris une décision. Celle de l’attendre.
    
    Madame Lacroix passa à deux pas du banc ...
    ... occupé, suivant le chemin de terre qui la déposerait sous son saule. Une fois installée sous son arbre, une petite dizaine de pas à peine l’éloignerait de l’homme. Regard baissé, elle n’avait pas daigné poser ses yeux sur lui. Il la regardait certainement déjà. Un regard lourd, mais toujours amical. Un regard que Mélanie ne comprenait pas. Pesant et attentif, mais jamais agressif. Quand l’homme du banc la regardait, la jolie brune l’ignorait. Elle l’ignorait toujours. Elle n’osait pas affronter ce regard insistant, trop intimidée par ces yeux scrutateurs.
    
    Au tout début de leur drôle d’histoire, Mélanie était pourtant restée longtemps à espionner en cachette l’homme du banc. Une décision logique, dictée par le fait que cet homme passait son temps à épier chacun de ses gestes. Il avait des yeux sombres. C’était ce qu’elle avait remarqué en premier. Une chevelure mal entretenue. Quelques mèches brunes rebelles un peu trop longues. Un visage aux traits réguliers qui devait plaire à certaines femmes. Peut-être à de nombreuses femmes. Un visage qui lui plaisait. L’homme du banc semblait de haute taille et d’allure un brin dégingandée. Il n’avait rien d’un type costaud. Pantalons toujours clairs, et polos systématiquement foncés. Chaque fois, l’homme s’était assis sur son banc, puis avait délaissé ses chaussures pour rester pieds nus.
    
    Mélanie s’installait toujours à sa place avec une lenteur calculée. Elle désirait prendre tout son temps. Sur l’herbe souffrant de la chaleur, ...
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