1. Le saule pleureur


    Datte: 05/03/2025, Catégories: f, cadeau, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation init, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... lumière du jour. Sa coupe de cheveux était nouvelle. Chevelure plus courte et taillée au carré. Une audace imaginée tout récemment, pour tenter de se soulager de ces grosses chaleurs estivales. Les épaisses mèches noires frôlaient ses épaules. C’était comme un casque de guerrière, recouvrant sa tête et protégeant sa nuque. Une image d’une Cléopâtre pour une nouvelle ère. Des yeux clairs, d’un gris qu’elle savait rare. De légères traces du temps qui passait marquaient ses yeux immenses. Ce qui ne l’enlaidissait pas et lui donnait un certain charme. Un charme de plus, né sous les années qui passaient. Depuis très longtemps, Madame Lacroix se savait pleine de charme, sinon jolie. Non ! C’était pure modestie. On le lui avait dit trop souvent pour qu’elle joue les modestes. Elle était très jolie. Seules quelques imperfections empêchaient simplement de la sacrifier aux canons de la beauté consacrée. Un nez un peu trop fort, une bouche, un rien trop grande, et des lèvres un tantinet trop pleines. Ses presque cinquante printemps ne se faisaient pas remarquer. Mélanie aidait simplement ses cheveux à conserver leur couleur naturelle, usant d’un artifice coloré. Tant de femmes étaient blondes à quarante ans passés. Madame Lacroix n’était pas coquette, mais ne s’aimait tout simplement pas en blonde.
    
    Ses 175cm lui auraient permis de supporter quelques kilos de plus sans qu’elle ne soit désagréable à regarder. C’était pourtant sans effort particulier qu’elle restait mince. Des épaules ...
    ... droites et larges, des seins petits, mais fermes et hauts placés. Un ventre à peine bombé et des hanches rondes. Mélanie ne cherchait plus à observer ses fesses depuis longtemps. Oh, elle l’avait fait, plus jeune, et encore dévorée par toutes sortes de petits complexes agaçants. Aujourd’hui pourtant, elle devait le faire. Un peu par amusement, mais surtout par curiosité. Et bien sûr, pour donner un peu plus d’importance à sa décision et pour se rassurer. Un miroir à main de taille respectable aux doigts, Mélanie tourna sur elle-même, orientant la glace vers le reflet que lui renvoyait son Psyché. Ses fesses ne paraissaient pas avoir changé. Pas de délabrement dû au temps. Elle observa un joli postérieur encore ferme et sa main caressant une fesse le lui confirma. Ses doigts caressèrent les globes de chair bronzée. Des fesses restées toniques par la grâce d’un passé de sportive, comme par les longues heures de natation, qu’elle s’imposait encore. Un visage avenant sinon joli. Un corps toujours agréable à observer. Elle n’avait pas à se plaindre.
    
    Madame Lacroix songeait à son idée, une tasse de café noir et brûlant devant elle. Il lui restait quelques belles années. Elle n’avait plus envie d’attendre. Son envie devenait grandissante et sa résistance s’effritait. Et cette occasion qui se présentait ? Là ! Si tentatrice !
    
    Mélanie y réfléchissait encore en passant sa tenue de la journée. Elle sourit en enfilant ses sandales spartiates à lacets. Le joli cuir gris souris des ...
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