Le saule pleureur
Datte: 05/03/2025,
Catégories:
f,
cadeau,
jardin,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
init,
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
Un lourd soleil dardait ses lumières crues et faisait miroiter l’eau calme de l’étang. Une chaleur étouffante régnait en maîtresse absolue sur le parc dépeuplé de visiteurs. Les plages proches, elles, devaient être assiégées. L’ombre d’un puissant saule pleureur l’abritait de l’accablante chaleur de cet après-midi d’août. C’était sa place… Sa place à elle. Son sanctuaire. L’endroit que la femme s’était octroyé depuis quelque temps, et ce sans la moindre gêne, puisqu’elle ne dérangeait personne. Depuis plus d’un mois, la jolie brune venait se réfugier sous son saule. La plupart du temps, elle lisait, assise, le dos soudé au large tronc et les jambes étendues. Parfois, elle se laissait aller à une sieste, ou simplement à des rêveries. Il lui arrivait de rêvasser des heures, allongée à plat-dos à même le sol, ou alanguie sur le ventre, la tête posée dans le creux d’un bras.
Et l’homme la regardait…
Depuis quelques jours, il s’était rapproché et installé plus près d’elle. Presque sous ses yeux. Lui aussi s’était accaparé un endroit. Un banc. Personne d’autre n’occupait le parc et d’autres bancs étaient libres alentour, pourtant, il avait choisi celui-là. L’homme du banc. Lui aussi lisait la plupart du temps. Tout au moins au début. Les premiers temps. Depuis des jours, il restait assis sur le banc de bois peint de vert tendre. Son livre ouvert posé à ses côtés, les mains parfois croisées derrière la nuque, ou les bras étendus sur le haut du dossier de son siège de bois ...
... vert. Jamais il n’avait émis un son. Jamais il n’avait prononcé un mot. Aucune tentative de salut ou encore d’approche. Pas le moindre signe envers la femme, autre que son regard sur elle…
Madame Lacroix avait abandonné toute raison le matin même. À peine les yeux ouverts, elle avait songé à cette idée devenue envahissante. La femme brune s’était décidée d’un coup. Elle céderait à son envie. Elle était parfaitement consciente qu’elle laisserait la bride à son désir trouble. Et ce, quitte à le payer chèrement ! Mélanie n’avait plus envie de lutter et ses démons intérieurs avaient su avancer un pion bien trop tentant, pour qu’elle puisse résister plus longtemps. Un pion qui se laisserait prendre. C’était certain. Il n’était qu’un pion comme les autres. Le piège viendrait après. Cela aussi était certain.
La fraîcheur de la douche sur sa peau à peine évaporée, elle s’était décidée. Mélanie n’avait pas séché son corps. Armée de jolis petits ciseaux d’acier brillant, elle taillait avec prudence dans le buisson de jais qui habillait son ventre. Ses doigts pinçaient et tiraient doucement sur les petites mèches de poils noirs, puis les ciseaux officiaient avec dextérité. Elle cessa un moment de réfléchir à ses projets prochains, concentrée sur ce qu’elle faisait. Elle devait être très attentive à l’acier qui œuvrait maintenant, très proche de la fente de son sexe.
Face à son miroir Psyché, Mélanie Lacroix s’observait avec attention. Sa peau déjà moite de sueur luisait sous la ...