1. Le saule pleureur


    Datte: 05/03/2025, Catégories: f, cadeau, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation init, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... les sandales spartiates reposaient sagement l’une au côté de l’autre. Une fois déchaussée, Mélanie laissa son dos épouser le tronc du saule. Elle sentit aussitôt la rudesse de l’écorce contre elle. Cette fois, elle ne prit pas le livre dans son sac. L’homme attendait ce geste, c’était certain.
    
    Les longues mains nerveuses de Mélanie glissèrent sur le haut de la robe, sur ses cuisses nues, frôlèrent ses mollets, puis caressèrent ses chevilles. La jolie brune songea à la surprise de l’homme du banc. Forcément, il devait être surpris. Alors, elle sentit ses tétons se darder d’un coup. Comme sous un ordre donné par le désir. Des tétons minces et longs, qu’elle n’aimait pas regarder. Un complexe certainement idiot dont elle n’avait pu se débarrasser. Des pointes de seins très excitantes pourtant. C’est toujours ce qu’on lui avait dit. Des bourgeons avec lesquels, par contre, elle aimait beaucoup que l’on joue, avec lesquels elle s’amusait à chacune des escales solitaires de ses voyages vers les plaisirs. Ses pensées bousculèrent ses sens, et Mélanie écarta les cuisses…
    
    Mélanie ne voyait pas ce qu’elle montrait, mais sa robe relevée et tendue par ses cuisses largement ouvertes ne devait plus cacher que son ventre. Elle soupira longuement et pour la première fois, leva ses immenses yeux gris vers l’homme du banc. Il la regardait.
    
    Ses seins étaient maintenant comme à l’étroit dans la robe. Les petits globes fermes moulés dans le lin bandaient au point de se faire douloureux. ...
    ... Leurs pointes tendues griffaient le tissu comme pour y trouver une caresse. L’image de ses mamelons durs et érigés en tête avait déclenché une onde de plaisir dans le ventre de Mélanie. Une douce brûlure qui avait fouillé son sexe exhibé à l’homme. La jolie brune avait senti sa fleur réagir, aussitôt mise à l’air. Ses pétales s’étaient ouverts d’un coup, découvrant ce qu’ils cachaient. Les lèvres trempées de son sexe s’étaient écartées l’une de l’autre très lentement, avant de s’ouvrir pleinement pour dévoiler son intimité. La belle brune n’avait rien vu et pourtant tout ressenti. Ses émotions l’avaient bousculée plus encore que les réactions de son corps. Son imagination s’était alors emballée. Elle se savait ouverte et mouillée sous le regard rivé à elle. Une fleur ouverte et comme détrempée d’une rosée matinale. Alors, brusquement, la timide Mélanie avait cédé sa place à une autre. Une femme libérée de tout complexe. L’autre facette de sa personnalité, qu’elle avait enfin découverte. Une Mélanie aux envies plus primitives. Une femme capable de s’offrir totalement à un inconnu. Une jouisseuse qui ressentait presque la brûlure des yeux sombres sur elle.
    
    L’homme du banc la regardait.
    
    Index et majeur unis comme des frères siamois, Mélanie les laissait fouiller délicatement son pubis de jais. Puis ils remontaient pour caresser le nombril, avant de redescendre lentement vers la faille impatiente. Une ultime timidité. Une honte bousculée par une intense excitation inconnue, ...
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