Jeux de langues - Histoires de Sexe

Jeux de langues

... bien-être.

Eh bien non ! C’était compter sans la pétulance de Marion. À peine revenue à la vie, la voici qui s’inquiète des dernières papouilles que j’ai prodiguées à sa grande sœur d’amour.

— Dis, Marraine, tu lui as léché le petit trou, hein, à Babette ?
— Ben oui, me devance celle-ci, c’était vachement bon, tu sais. Et sa langue dans ma foune… hummm !

Si j’espérais avoir gagné un repos bien mérité, je suis vite détrompée. Apparemment, mes efforts pédagogiques et le surplus apporté par Babette n’ont pas rassasié la gamine.

— C’est pas juste, s’insurge-t-elle à nouveau. Pourquoi que j’y ai pas eu droit, moi ? Y a pas de raison, je veux connaître ça moi aussi !

Elle a l’air d’être si dépitée et jalouse que je ne résiste au plaisir de la taquiner.

— Je ne sais pas, ma puce. Tu crois que tu pourrais le supporter ? Tu as beaucoup joui, déjà. Tu dois être fatiguée.
— Ah oui, renchérit Babette en entrant dans mon jeu. C’est très fort, tu peux pas savoir ! Ce serait trop fort pour toi, je crois.

Cette fois, Marion est carrément furieuse, piquée au vif que l’on mette en doute ses capacités sexuelles. Elle se considère comme une fille accomplie, et elle tient à nous le faire savoir.

— Non, mais ! Qu’est-ce que vous croyez ? Je suis pas fatiguée du tout ! Je peux jouir dix fois, si je veux ! Vous avez qu’à appeler Brigitte, si vous me croyez pas ! !
— Tout doux, ma chérie. Ne te fâche pas ! On plaisantait. Bien sûr qu’on te croit. Et puis, je ne vais pas ...

... déranger Julia à cette heure. Embrasse-nous pour faire la paix. Allez, viens !

Pas besoin d’insister. Dès qu’on lui offre une occasion de satisfaire sa sensualité, Marion est toujours prête. Elle se love contre moi pour chercher ma bouche et attire sur nous Babette pour partager les caresses et les baisers.

— Vous êtes méchantes, maugrée-t-elle en souriant. Vous voulez toujours vous moquer de moi parce que je suis la plus jeune… Tu veux vraiment pas me faire comme à Babette, Marraine ?
— Mais oui, ma petite peste adorée, tu vas connaître le même plaisir, rassure-toi ! Je voulais juste me reposer cinq minutes. Je suis vieille, moi !
— C’est ça, pouffe Babette, comme si vous passiez pas des nuits à nous empêcher de dormir en faisant l’amour, Maman et toi, avec Julia !
— Et qui c’est qui en profitait pour venir espincher, repartis-je, tu peux me le dire ?
— Bah ! On s’instruisait… Fallait bien qu’on apprenne, soutient-elle sans se démonter.
— Ça veut dire quoi, espincher ? ajoute Marion, l’œil soupçonneux.
— Regarder en cachette. Ta copine qui vient de Marseille doit savoir. Tu pensais à quoi ?

Elle jure qu’elle n’avait rien en tête, mais son soulagement vaguement déçu me fait supposer que ses mains n’étaient pas inactives quand elle « regardait en cachette »… Mais elle n’en perd pas de vue son idée pour si peu. Chose promise, chose due !

— D’accord, petite gourgandine ! Mets-toi à quatre pattes et montre-moi ton joli popotin. Non, non, pas la peine de t’ouvrir ...