Jeux de langues - Histoires de Sexe

Jeux de langues

... mesures. Cachée par celle de Marion pianotant sur mes mamelons, je devine sa tête entre mes cuisses. Je la presse au jugé sur ma chatte. Le concerto reprend crescendo. Touche après touche, le rythme croît, s’enfle, s’accélère, s’amplifie, et s’exaspère enfin pour m’entraîner, allegro vivace, jusqu’à l’accord ultime.

Curieuse impression d’avoir joui sous la bouche de Babette. Elle a l’âge de Brigitte. J’ai beau avoir dénié ce détail dans mon délire musical, la plénitude de mes sens se nuance de gêne. Pas pour longtemps. Le visage resplendissant de fierté de ma jeune amoureuse éloigne toute forme de remords. Elle est heureuse de m’avoir fait jouir, je suis heureuse de son bonheur. Je lui souris à bras ouverts, elle s’y love tendrement.

— Merci, ma puce. Tu es une amante parfaite, tu m’as donné beaucoup de plaisir.

Elle cherche mes lèvres, je les lui donne. L’odeur forte de ma chatte embaume sa bouche, ses baisers et sa langue en ont plus de saveur…

Moments précieux d’après l’amour, nous les partageons pleinement. Pas au point toutefois d’oublier Marion que j’enlace dans la même communion. Elle aussi mérite ma reconnaissance. Je l’en assure mais cela ne lui suffit pas. Participer, même activement, est trop frustrant pour le désir qu’elle nourrit depuis si longtemps. Elle l’exprime sans détour.

— C’est pas juste, Marraine. Pourquoi c’est Babette qui t’a fait jouir ? Moi, ça fait des années que je t’aime !

Comment résister à un tel argument lorsque les parfums ...

... de l’amour ravivent les caprices d’un corps non assouvi ? Le petit diablotin qui tourmente mon ventre et l’angelot bienveillant qui réchauffe mon cœur s’unissent pour me convaincre. Je souris à la requérante.

— Bien sûr que tu peux me faire minette toi aussi, si tu sais comment t’y prendre…
— Ben, tiens ! Je sais faire, qu’est-ce que tu crois ?
— Ah bon ? Tu t’es entraînée ?
— Sandra et Brigitte m’ont montré, t’as qu’à demander à Babette.
— C’est vrai, Marraine, confirme sa complice. Elle se débrouille bien, en plus !

Et voilà. Si on se posait des questions sur les occupations privées de nos filles, on a la réponse, en partie, du moins. Sandra et Brigitte ont évidemment dû être ravies d’éduquer Marion. Reste à savoir comment elles s’y sont prises pour leur démonstration. M’est avis qu’il vaut mieux ne pas trop chercher…

Je repousse mes interrogations et les images troublantes qu’elles suscitent pour m’offrir sans arrière-pensée aux subtiles investigations de la bouche de Marion. C’est vrai qu’elle témoigne d’une certaine maîtrise du cunnilingus. Expérience ou pré-science, je ne sais. Sa technique est différente de celle de Babette. Elle ne joue pas de la langue comme d’un archet, mais ses lèvres frôlent alternativement ma touffe et ma peau. Son souffle caresse les bords de ma vulve juste assez près pour me donner la chair de poule.

L’excitation me prend, je tremble, je désire, et j’attends.

Déception ! Elle se recule, relève la tête l’air indécis. Ses yeux ...