Un jeudi pas comme les autres
Datte: 26/02/2025,
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Voyeur / Exhib / Nudisme
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Auteur: Maudmoder, Source: Revebebe
Les semaines passèrent vite, juillet allait bientôt commencer avec tous ces gens partis en vacances et ceux qui resteront injoignables, car débordés. Comme tous les ans, il y aura de la stagnation dans les dossiers jusqu’à la rentrée de septembre.
Anna se comportait comme une super secrétaire et n’avait à aucun moment fait la moindre allusion à notre histoire. Nous avions, malgré tout, continué à prendre des cafés ensemble et il nous était, parfois, arrivé d’échanger des regards que nous seuls pouvions interpréter et comprendre. J’avais cependant, depuis l’épisode de la tache de café, pris la précaution d’avoir dans le petit cabinet de toilette, un ensemble de rechange. Non pas que je regrettais le moins du monde ce qui m’avait permis de connaître Anna dans la plus grande intimité, mais elle n’était pas toujours là pour m’offrir une solution. Elle avait, d’ailleurs, déposé une demande de congés pour une dizaine de jours que j’avais, bien sûr, acceptée. En m’apportant la feuille à signer, elle m’avait précisé à voix basse comme sous le sceau d’un secret, mais avec un petit sourire plein de sous-entendus :
— Chouchou est en vacances !
Je n’avais, naturellement, pas pu résister à lui poser la question :
— Et Chouchou, il s’appelle comment dans le civil ?
— Tss, vous finirez bien par le savoir.
Et je n’avais pas pu lui soutirer quoi que soit d’autres.
Le week-end approchait. Ces deux jours étaient presque les seuls moments au cours desquels je ressentais, ...
... parfois la solitude. Alain me manquait par intermittence. La semaine avait été morne. J’avais déjeuné deux fois avec Alban. Au moins, avec lui j’étais tranquille, pas d’allusions graveleuses ni de remarques déplacées sur mes formes ou mes tenues. Ces déjeuners avaient été agréables et pas uniquement consacrés au boulot.
Alban était un grand connaisseur de la peinture vénitienne du quinzième siècle et il avait parcouru Venise de canaux en ruelles pour découvrir ses secrets. Il était tellement enthousiaste lorsqu’il parlait de cette ville que je lui suggérai qu’un jour j’aimerais qu’il me serve de guide, car j’avais déjà été trois fois dans la cité vénitienne sans voir le quart de ce dont il me parlait. Ma demande le fit évidemment rougir, mais j’étais certaine qu’il serait ravi de me piloter dans les ruelles et les canaux. Sûrement une idée et un projet à retenir. Et je l’entendis murmurer plus que parler :
— J’en serais ravi.
Ce mois de juin était particulièrement chaud et il semblait d’après les infos, que la chaleur serait au rendez-vous tout l’été. Je traînais des pieds cet après-midi. J’avais du mal à m’intéresser à un quelconque bilan financier. De plus, à part Alban, il n’y avait quasiment personne dans la boîte, je décidai donc de rentrer, sans le moindre sentiment de culpabilité. Il n’y avait pas beaucoup de circulation à cette heure-là, les rares classes encore actives en raison des examens n’étaient pas encore sorties.
Le parking, dans le sous-sol, était ...